Mayotte : confirmation de trois cas de choléra « autochtones »<!-- --> | Atlantico.fr
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Trois premiers cas de choléra « autochtones » ont été confirmés aujourd'hui à Mayotte par l'ARS.
Trois premiers cas de choléra « autochtones » ont été confirmés aujourd'hui à Mayotte par l'ARS.
©DOUGLAS MAGNO / AFP

Maladie

L’Agence régionale de santé a annoncé ce matin avoir détecté trois cas de choléra « autochtones » à Mayotte. Dix cas importés avaient été recensés depuis mi-mars.

Ce vendredi, l’agence régionale de santé (ARS) de Mayotte a annoncé avoir identifié trois premiers cas de choléra « autochtones ».

Dix cas importés de cette maladie avaient été recensés, depuis mi-mars, chez des personnes migrantes en provenance notamment des Comores voisines. 

Les trois personnes concernées par ce diagnostique sont une femme, un homme et un nourrisson, qui n’ont aucun lien biologique entre eux. Le directeur général de l’ARS, a précisé que ces cas, les premiers à découler d’une contamination interne au département, ont été « identifiés dans la commune de Koungou » au nord de Mamoudzou. Il a ajouté que « le plus probable » était que ces patients aient été contaminés par « une personne malade [qui] ne s’est pas présentée au Samu ».

« Nous devons suivre de près cette situation, nous sommes en train de mettre en place des mesures d’identification des contacts, de mise sous antibiotique et nous organisons la vaccination des habitants de cette zone », a ajouté Olivier Brahic. Aussi, un centre de dépistage va être ouvert sur place et 20 médecins et infirmiers arriveront en renfort samedi à Mayotte.

Avant ces trois cas, dix avaient été confirmés à Mayotte depuis le 18 mars, mais tous importés, la plupart sur des personnes venant des Comores voisines où une épidémie sévit depuis le début de l’année et par où transitent vers Mayotte de nombreux migrants venant de la République démocratique du Congo.

Le choléra se contracte par une bactérie généralement transmise par de l’eau ou de la nourriture contaminée. Il se manifeste par une forme aiguë de diarrhée qui peut tuer en quelques heures. L’ARS avait présenté en février un plan de riposte en cas d’introduction de la maladie dans le département ultramarin. Les contrôles sanitaires aux frontières et les interventions de terrain ont été renforcés et un circuit de prise en charge hospitalière sécurisé a été mis en place.

20 Minutes

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