Marche pour Adama Traoré : la majorité présidentielle souhaite sanctionner les députés NUPES présents à la manifestation interdite<!-- --> | Atlantico.fr
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Youssouf Traoré et le député de La France Insoumise (LFI) Eric Coquerel, à Paris le 8 juillet 2023.
Youssouf Traoré et le député de La France Insoumise (LFI)  Eric Coquerel, à Paris le 8 juillet 2023.
©BERTRAND GUAY / AFP

LFI, EELV, PS...

Les présidents des trois groupes de la majorité présidentielle ont transmis une lettre à Yaël Braun-Pivet, pour lui demander d’intervenir sur certains comportements observés en dehors de l’hémicycle.

Les représentants de la majorité à l'Assemblée nationale souhaiteraient que certains députés NUPES soient sanctionnées suite à leur présence dans le cadre d’une manifestation interdite par les autorités. Samedi, quelques députés insoumis et écologistes ont participé à la marche organisée à Paris par la famille d’Adama Traoré contre les « violences policières». Le rassemblement, pourtant interdit par la préfecture, a donné lieu à des tensions entre manifestants et forces de l’ordre, ainsi qu’à l’arrestation de Youssouf Traoré.

Les trois présidents de groupe - Renaissance, MoDem et Horizons - ont tenu à exprimer  leur mécontentement, selon des informations du Figaro

Dans une lettre rédigée à l’attention de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, ils réclament la saisine du « bureau » du Palais Bourbon « en vue d’une éventuelle sanction » :

« L’article 70 alinéa 2 de notre règlement dispose pourtant que tout membre de l’Assemblée se livrant à des manifestants troublant l’ordre peut faire l’objet de peines disciplinaires. Or ce rassemblement a été interdit pour ce même motif de risques de troubles à l’ordre public ».

Ce texte est signé par Aurore Bergé (Renaissance), Jean-Paul Mattei (MoDem) et Laurent Marcangeli (Horizons).

Les élus considèrent comme « plus grave » encore que les députés aient défilé en arborant leur écharpe tricolore et en maintenant leur présence « à une manifestation au slogan de "tout le monde déteste la police" ». 

Le Figaro

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