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Manuel Valls : "Une partie de la gauche préférait l'échec plutôt que de voter la déchéance"
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L'heure du bilan

Le Premier ministre était l'invité de RTL ce jeudi matin.

Dans une actualité très mouvementée, le Premier ministre est à nouveau monté au créneau. Invité de RTL ce jeudi matin, Manuel Valls a tenté de défendre le bilan du gouvernement alors que l’actualité est marquée par une grève générale contre la Loi Travail et par l’abandon la veille de la déchéance de nationalité. Sur cette dernière, le chef du gouvernement a rejeté la faute sur la droite…et sur une partie de la gauche. "Je regrette ce qui s'est passé. Nous n'avons pas été collectivement à la hauteur de l'exigence des Français. La droite sénatoriale a bloqué la révision constitutionnelle, une partie de la gauche préférait l'échec plutôt que de voter la déchéance" a jugé Manuel Valls.

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Le locataire de Matignon a justifié l’action de l’exécutif depuis l’élection de François Hollande. "Nous avons armé la France face à une menace terroriste inédite, y compris avant les attentats de janvier 2015. Nous avons baissé les impôts - en tout, 12 millions de ménages modestes et de la classe moyenne en bénéficient - et il y aura une nouvelle tranche de baisse d'impôt au mois de septembre prochain. Nous baissons les déficits. Nous avons réformé les régions. Nous avons réussi la COP21 et grâce à la loi sur la transition énergétique nous avons réussi à préparer le pays à cette révolution incroyable. Nous avons créé plus de postes de juges et de policiers."

Il a cependant admis des imperfections. "Il manque sans doute une explication, un sens à tout cela. Moi je ne baisse pas les bras (...). Le Pays se renforce et le temps du bilan viendra", a -t-il soutenu.

Interrogé sur la très polémique rémunération de Carlos Tavares, patron de Peugeot, le chef du gouvernement a indiqué que "Carlos Tavares est un grand patron mais tout geste qui s'éloigne d'une forme d'exemplarité est un mauvais signe. Je regrette cette augmentation de salaire."

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Lu sur RTL

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