Manifestation interdite à Sainte-Soline : six organisateurs en garde à vue<!-- --> | Atlantico.fr
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Manifestation contre la "mégabassine" à Sainte-Soline le 25 mars dernier.
Manifestation contre la "mégabassine" à Sainte-Soline le 25 mars dernier.
©YOHAN BONNET / AFP

Mégabassine

Il s'agit de "six hommes, âgés de 38 à 46 ans et se revendiquant des collectifs Bassines Non Merci, Les Soulèvements de la Terre et de la Confédération paysanne", précise le procureur de Niort Julien Wattebled.

Six membres des syndicats et associations ayant appelé au rassemblement contre la "mégabassine" de Sainte-Soline le 25 mars ont été placés en garde à vue pour "organisation de manifestation interdite sur la voie publique", a indiqué mercredi le parquet de Niort. Il s'agit de "six hommes, âgés de 38 à 46 ans et se revendiquant des collectifs Bassines Non Merci, Les Soulèvements de la Terre et de la Confédération paysanne", précise le procureur de Niort Julien Wattebled, dans un communiqué, où il n'a pas dévoilé leur identité.

Pour deux d'entre eux, la garde à vue concerne aussi l'organisation de la manifestation du 29 octobre 2022, également interdite par la préfecture des Deux-Sèvres. Ils sont convoqués dans le cadre "des enquêtes (...) concernant les infractions pénales commises à l'occasion de ces manifestations". Deux autres responsables "représentant la CGT et Solidaires 79" ont été convoqués "pour être entendus en audition libre" au sujet de la manifestation d'octobre, ajoute le magistrat.

La Confédération paysanne "dénonce ces manoeuvres d'intimidation et de répression scandaleuses" dans un communiqué où elle confirme la garde à vue de son ancien porte-parole national, Nicolas Girod, et du porte-parole de sa section des Deux-Sèvres, Benoît Jaunet. Les convocations ont eu lieu dans trois départements: Deux-Sèvres, Loire-Atlantique et Jura.

A Rezé (Loire-Atlantique), une trentaine de personnes, dont des syndicalistes CGT, ainsi qu'un tracteur, étaient rassemblés mercredi matin devant la gendarmerie pour soutenir trois militants convoqués, qui habitent l'ex-ZAD de Notre-Dame-des-Landes, a constaté une correspondante de l'AFP. Selon la CGT, l'un d'eux est Basile Dutertre, un des porte-paroles des Soulèvements de la Terre, dissous cette semaine par le gouvernement.

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