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Les rebelles touareg contrôlent le nord du Mali
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Affrontements

La junte au pouvoir semble prête à un retour à "l'ordre constitutionnel".

(Mis à jour le 2 avril à 05h30)

Dimanche, les rebelles touareg ont pris Tombouctou, la dernière grande ville du nord du pays qui leur résistait encore. Ils contrôlent donc désormais la moitié du pays. L'armée, très affaiblie, s'est retirée vers le sud.

La junte au pouvoir semble avoir tiré les conséquences de cette déconvenue et cherche désormais des appuis dans la communauté internationale. Conformément aux demandes qui lui étaient faites, le capitaine Amadou Haya Sanogo, chef d'État autoproclamé, a annoncé le rétablissement immédiat de la Constitution et des institutions du pays. Il promet qu'à terme le pouvoir sera rendu aux civils.


(Mis à jour le 1er avril à 11h20)

Les rebelles touareg se sont emparés de la ville de Gao après une journée de combat. L'armée malienne s'était retirée dans la nuit laissant le champ libre aux rebelles. La ville de Tombouctou serait également cernée par les rebelles du Mouvement national pour la libération (MNLA).

La junte au pouvoir qui avait renversé le gouvernement le 22 mars dernier se retrouve désormais menacée.


(Mis à jour le 1er avril à 9h20)

L'armée malienne a abandonné ses bases à Gao. La junte devrait désormais suivre les réclamations des pays voisins pour un retour à "l'ordre constitutionnel".


Des rebelles touareg ont pénétré ce samedi à Gao, la principale ville du nord du Mali qui reste encore sous contrôle gouvernemental. Cette ville de 90 000 habitants est maintenant prise entre la rébellion au Nord et les pays d'Afrique de l'Ouest. Toute la matinée, des combats ont eu lieu autour de la ville.

A l'ouest du pays, la ville de Tombouctou pourrait aussi passer sous le contrôle des rebelles.

La junte au pouvoir depuis le coup d'état du 22 mars se retrouve désormais dans une position délicate. Les effectifs des rebelles touareg se sont renforcés à l'automne dernier avec l'arrivée d'hommes venus de Libye. Les rebelles du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) ont également profité du putsch contre le président Amadou Toumani Touré qui ont désorganisé le commandement malien.

La junte arrivée au pouvoir, qui devait agir pour résoudre le sort des armes dans le nord du pays se retrouve à présent désavouée.

Lu sur Le Figaro

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