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Luc Carvounas épingle "la com'" du gouvernement
©ALAIN JOCARD / AFP

Coup de gueule

Dans une interview au Figaro, l'élu socialiste critique aussi la loi de moralisation de la vie publique. "On veut faire disparaître le politique pour glisser vers une présidence de la haute administration", dénonce-t-il.

Ce 9 août dans les colonnes du Figaro, le député socialiste du Val-de-Marne Luc Carvounas critique le gouvernement qui, selon lui, "veut faire de la com' en donnant l'impression qu'il travaille jusqu'à la mi-août". Alors que le vote de la loi de moralisation de la vie publique doit avoir lieu ce mercredi l'élu est déjà en vacances. "Nous avons tous des vies de famille, des obligations, et on veut nous faire voter une loi organique qui n'a rien à voir avec la loi ordinaire défendue à l'origine dans le programme d'Emmanuel Macron", lance-t-il. Pour lui, cette loi est "faite pour contraindre le Parlement". "Il faut dire la vérité, elle n'a rien d'extraordinaire, cette loi. Elle ne règle pas les vrais problèmes que sont les emplois fictifs, les activités de conseil, le casier judiciaire vierge. Pourquoi est-ce que nous ne sommes pas allés jusqu'au bout? C'est un texte qui a été mal préparé. On a demandé à une majorité qui ignorait tout de la vie d'élu de décider des nouvelles règles qui vont la régir", fustige-t-il.

"Emmanuel Macron s'est fait élire grâce à l'accord politique avec François Bayrou qui était fondé sur cette loi. Ils ont voulu faire plaisir à la vox populi, et on aboutit à un texte rétréci (…) J'ai toujours l'impression qu'on tape sur les élus, mais interrogeons-nous plutôt sur le statut des grands patrons publics ou privés. Leur situation est légale. Mais est-ce moral ?", se demande-t-il.  "On veut faire disparaître le politique pour glisser vers une présidence de la haute administration", dénonce-t-il enfin. Pour lui, "Emmanuel Macron n'aime pas les partis politiques, il n'aime pas les syndicats, il n'aime pas avoir une voix d'opposition".

Lu sur Le Figaro

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