Les lycées d'élite parisiens menacés par la réforme d'Affelnet, qui répartit les collégiens dans les établissements

A Paris, jusqu'à présent la concurrence pour accéder aux lycées d’élite faisait rage car ils ouvrirent la porte des meilleures classes préparatoires souligne Le Figaro.

Le recteur de Paris a expliqué qu'il existait "une très forte concurrence pour l’accès aux lycées les plus attractifs, dans laquelle seul les meilleurs élèves accédaient à l’établissement souhaité".

Sectorisation géographique restreinte, poids moindre des résultats scolaires, introduction d’un quota de boursiers, mise en place d’un «indice de positionnement social» (IPS), mesurant le profil sociologique des collèges d’origine. Le logiciel Affelnet réformé jongle avec ces quatre données et aboutit à un choix restreint et presque impératif pour les familles constate Le Figaro.

Dans le savant calcul du score de l’élève, c’est la localisation géographique qui prime (74%), loin devant les résultats scolaires (22%). Un changement de taille. «Réduire à ce point la place des notes est problématique», estime le sociologue Pierre Merle.

À la FCPE, première fédération de parents, située à gauche, on dénonce d’ailleurs «une vaste hypocrisie politique de la mairie de Paris et de l’État».