En colère
Le vol d'Edouard Philippe : des vallsistes ripostent
"Le voyage en Nouvelle-Calédonie a coûté très cher, mais il a coûté 30% moins cher que le voyage de mon prédécesseur", a assuré Edouard Philippe, dont le vol a coûté 350.000 euros. Une ligne de défense qui fait bondir Manuel Valls et ses proches.
Alors qu’Edouard Philippe était en visite avec sa délégation de 60 personnes sur le "Caillou" au début du mois de décembre, Matignon a affrété un avion d'un loueur privé afin de permettre au Premier ministre - et à d'autres ministres - de rentrer plus vite. Montant de la facture : 350.000 euros. "Le voyage en Nouvelle-Calédonie a coûté très cher, mais il a coûté 30% moins cher que le voyage de mon prédécesseur", a assuré Edouard Philippe sur RTL. Une affirmation contestée par Manuel Valls et ses proches.
"On compare des choses incomparables"
"Je me suis rendu dans le Pacifique du 27 avril au 2 mai 2016. J’ai pu disposer de l’A340 présidentiel à l’aller et au retour. Après 3 jours en Nouvelle-Calédonie, je me suis rendu 24h en Nouvelle-Zélande et quelques heures en Australie. Un déplacement de ce type est toujours très coûteux", rétorque sur Twitter l'ancien Premier ministre ce mercredi 20 décembre.
"À l'époque, nous avions fait trois étapes de plus, on compare donc des choses incomparables", s'étrangle dans les colonnes du Figaro un ancien membre du cabinet de Manuel Valls. "Après Nouméa, nous nous étions rendus sur l'île de Lifou. Puis, une partie de la délégation est partie en Nouvelle-Zélande, avant de se rendre en Australie, afin de signer un accord de vente de sous-marins militaires", se souvient-il. Et de précise : "En 2016, la délégation du premier ministre s'était par ailleurs divisée, une fois arrivée sur Lifou. Le gros de l'équipe était rentré avec un Airbus de la flotte gouvernementale en direction de Paris, pendant que le premier ministre et quelques personnalités embarquaient dans un Falcon de la République, envoyé spécialement pour l'occasion, pour se rendre à Oakland puis Canberra". "Par ailleurs, si Édouard Philippe devrait rentrer plus rapidement, il aurait pu changer d'avion à Tokyo, mais sans embarquer avec lui toute la délégation!", fustige-t-il.
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