Le patron du HCR dénonce l'usage du mot «francocide» après l'attaque d'Annecy<!-- --> | Atlantico.fr
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Le Haut-Commissaire de l'Onu aux réfugiés s'est indigné de l'usage du mot «francocide» après l'attaque d'Annecy perpétrée par un réfugié syrien, comme l'a fait Éric Zemmour, président de Reconquête! en France.
Le Haut-Commissaire de l'Onu aux réfugiés s'est indigné de l'usage du mot «francocide» après l'attaque d'Annecy perpétrée par un réfugié syrien, comme l'a fait Éric Zemmour, président de Reconquête! en France.
©Sergei SUPINSKY / AFP

Indignation

Le Haut-Commissaire de l'Onu aux réfugiés s'est indigné de l'usage du mot «francocide» après l'attaque d'Annecy perpétrée par un réfugié syrien, comme l'a fait Éric Zemmour, président de Reconquête! en France.

«Ce qu'il faut éviter, c'est de généraliser : dire que c'est parce que cette personne est un réfugié, et que les réfugiés tuent des enfants», a déclaré Filippo Grandi lors d'un point de presse à Genève lundi consacré aux activités de son agence et sous embargo. Il était interrogé sur l'attaque par un réfugié syrien, en règle, qui a blessé à coups de couteau six personnes dont quatre jeunes enfants le 8 juin à Annecy, dans le centre-est de la France. «J'ai lu le mot “Francocide”... donc tueur de Français. C'est un discours de haine et j'espère que personne ne l'utilisera», a insisté Filippo Grandi.

Le Haut-Commissaire n'a nommé personne mais Éric Zemmour, président de Reconquête! a tweeté peu après le drame : «Nos enfants sont en danger de mort et nous regardons ailleurs. Jusqu'à quand ?#Francocide #Annecy». «C'est une tragédie que quelqu'un attaque des enfants avec un couteau», a encore dit Filippo Grandi. «Cela devrait nous faire réfléchir sur le monde dans lequel nous vivons» mais, a-t-il ajouté : «C'est un geste isolé, me semble-t-il, d'un homme dont les motivations doivent être explorées.»

L'assaillant, un réfugié syrien récemment parti de son pays d'accueil, la Suède, après des années de vie familiale, a été mis en examen pour «tentatives d'assassinat» et placé en détention provisoire samedi, sans que l'enquête n'ait encore permis de comprendre les motivations de son geste.

Le Figaro

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