La terrible radicalisation d'Hasna Ait Boulahcen, la femme kamikaze de Saint-Denis<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Hasna Ait Boulahcen
Hasna Ait Boulahcen
©Capture d'écran twitter

Funeste destin

La jeune femme est passée en quelques années du statut de "gamine comme les autres" à celui d'"obsédée du djihad".

Elle avait 26 ans et s’appelait Hasna Ait Boulahcen. Les enquêteurs pensent qu'elle est la deuxième victime de l'assaut de Saint-Denis, celle qui s'est faite exploser mercredi matin lors de l'assaut du Raid. Elle serait ainsi devenue la première femme kamikaze de France, ponctuant un bien triste destin. Née en 1989 à Clichy-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine, la jeune Hasna a connu une enfance compliquée. Placée dans une famille d'accueil à 8 ans, elle part d'un coup à 15 ans. "Au début, ça se passait bien. C'était une gamine comme les autres", avant que les choses ne se dégradent, évoque sa mère d'accueil.

>>>>>>>> RETROUVEZ AUSSI NOTRE DOSSIER SUR LES ATTENTATS DE PARIS

A l'époque, elle allait parfois voir son père, un musulman très pratiquant, qui habitait à Creutzwald. Dans cette ville ouvrière de Moselle, la jeune fille laisse le souvenir d'une personne "extravertie", voire excentrique. Un garçon manqué qui "buvait de l’alcool", fumait de temps en temps, et se faisait appeler la "femme cow-boy", car elle portait toujours un grand chapeau, un blue jean et des santiags.

Depuis 6 mois, elle était retournée vivre chez sa mère à Aulnay-sous-Bois. Son changement soudain avait étonné plus d'un voisin, et un homme se présentant comme son frère : "Elle avait commencé par porter le jilbabe (tenue recouvrant l'intégralité du corps excepté le visage). Puis, un mois après, elle était passée au niqab : elle s'était fabriqué sa propre bulle, elle ne cherchait aucunement à étudier sa religion, je ne l'ai jamais vue ouvrir un Coran", déclare-t-il.

Lu sur Europe 1

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !