La Justice décide de rouvrir le dossier Omar Raddad<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Justice
Omar Raddad et son avocate Sylvie Noachovitch après une audience concernant une demande d'un nouveau procès, à Paris, le 25 novembre 2021.
Omar Raddad et son avocate Sylvie Noachovitch après une audience concernant une demande d'un nouveau procès, à Paris, le 25 novembre 2021.
©ALAIN JOCARD / AFP

Nouveau rebondissement

La Justice a décidé de rouvrir le dossier de l'affaire Omar Raddad, ce jeudi 16 décembre. Il s'agit d'une première étape vers une éventuelle révision du procès. Incriminé par l'inscription "Omar m'a tuer", l'ancien jardinier avait bénéficié d'une grâce partielle en 1996.

Vingt-sept ans après la condamnation d'Omar Raddad pour le meurtre d'une riche veuve, Ghislaine Marchal, la justice a décidé de rouvrir le dossier ce jeudi 16 décembre. Il s'agit d'une première étape vers une éventuelle révision du procès, selon des informations de France Info auprès de Maître Sylvie Noachovitch, son avocate. 

Omar Raddad avait été incriminé par l'inscription "Omar m'a tuer". Omar Raddad avait bénéficié d'une grâce partielle en 1996.

Il a toujours clamé son innocence et souhaite faire annuler sa condamnation de 1994.

Saisie par Omar Raddad d'une requête en révision, la commission d'instruction a ordonné un complément d'information, selon une source judiciaire à l'AFP.

Selon son avocate, "cette décision est un pas vers la révision. La bataille n'est pas terminée".

Cette nouvelle requête s'appuie sur les progrès de la science en matière d'ADN et sur une loi votée en juin 2014 qui assouplit les critères permettant d'obtenir la révision d'un procès.

Omar Raddad avait été condamné en 1994 à 18 ans de réclusion, sans possibilité de faire appel à l'époque. Omar Raddad avait bénéficié d'une grâce partielle du président Jacques Chirac, puis d'une libération conditionnelle en 1998. Cette grâce ne vaut pas annulation de la condamnation et ne l'innocente pas.

France Info

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !