L’université de Strasbourg sera fermée 15 jours de plus cet hiver pour réaliser des économies d’énergie<!-- --> | Atlantico.fr
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L’université de Strasbourg va fermer deux semaines supplémentaires cet hiver face à la hausse des prix de l'énergie.
L’université de Strasbourg va fermer deux semaines supplémentaires cet hiver face à la hausse des prix de l'énergie.
©AFP / FREDERICK FLORIN

Crise énergétique

Face à la hausse des prix de l’énergie, l’université de Strasbourg fermera deux semaines supplémentaires cet hiver, selon les précisions de son président.

Avec la crise énergétique et la hausse des prix, l’université de Strasbourg a décidé de fermer deux semaines supplémentaires cet hiver. Cette information a été communiquée en ce début de semaine par le président de l’université. 

Dans le détail, « une troisième semaine de congés de Noël début janvier et une semaine complète de cours en distanciel en février » vont être mises en place pour compenser la hausse des prix de l’énergie, a indiqué Michel Deneken, le président de l’université de Strasbourg. 

Il s’est exprimé dans le cadre d’une vidéo adressée aux étudiants et publiée sur YouTube le lundi 19 septembre 2022.

La rentrée, initialement prévue le 3 janvier 2023, aura finalement lieu le 9 janvier, au terme d’une semaine de fermeture administrative. Aucun enseignement n’aura lieu durant cette période.

Michel Deneken a annoncé que d’autres mesures seront mises en place au sein de l’université pour réaliser des économies d’énergie : le chauffage, fixé à 19 degrés, sera allumé « le plus tard possible » et une campagne de communication sera déployée « en faveur des éco-gestes pour une planète plus durable ».

Face à la hausse du coût de l’énergie, l’université de Strasbourg souhaite « prendre sa part dans la transition écologique » via ces mesures.

« Les fermetures administratives constituent une entorse au principe de continuité du service public », a néanmoins dénoncé dans un communiqué le syndicat FSU. Les activités de recherche pourraient pâtir de ces mesures avec un moindre accès aux laboratoires, selon l’organisation syndicale. 

Le Figaro

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