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Juan Branco redevient l’avocat de Piotr Pavlenski et "demande une expertise psychiatrique" de Benjamin Griveaux
©MARTIN BUREAU / AFP

Défense offensive

Juan Branco a annoncé qu'il reprenait officiellement la défense de Piotr Pavlenski, mis en examen après la diffusion de vidéos intimes de Benjamin Griveaux.

L’avocat Juan Branco est à nouveau au cœur du dossier Piotr Pavlenski. Selon des informations du Point, l’avocat va en effet assurer de nouveau la défense de Piotr Pavlenski. Cette annonce a été faite par Juan Branco devant de nombreux journalistes et à l’occasion d’un message publié sur Twitter. 

Le bâtonnier de Paris avait demandé à Juan Branco de renoncer à défendre Piotr Pavlenski en raison de "l'absence de distance" entre l'avocat et les actions de son client.

Piotr Pavlenski est soupçonné d'avoir diffusé des vidéos intimes de Benjamin Griveaux et destinées à l’origine à Alexandra de Taddeo. 

Yassine Bouzrou, le premier avocat de l’artiste russe, s'occupera du volet strictement judiciaire. Juan Branco s’occupera de la partie "politique et culturel[le]" du dossier.

Selon des informations du Point, dans un courrier daté de mercredi et adressé à la juge d'instruction de l'affaire, Juan Branco a demandé aux juges de procéder à une expertise psychiatrique et psychologique de Benjamin Griveaux. La rédaction du Point cite notamment les propos de Juan Branco, dans sa lettre : 

"Cette expertise apparaît à mon client comme particulièrement nécessaire afin de diagnostiquer un éventuel phénomène de dissociation cognitive présent chez M. Griveaux, et de le différencier éventuellement du plus classique syndrome de tartufferie présent en un certain nombre de décideurs politiques de haut niveau". 

Piotr Pavlenski et sa compagne Alexandra de Taddeo ont été mis en examen pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et "diffusion sans l'accord de la personne d'un enregistrement portant sur des paroles ou images à caractère sexuel et obtenues avec son consentement ou par elle-même" le 18 février. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire.

Le Point

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