iPhone 5 : Foxconn gèle ses embauches en Chine à cause de la chute des commandes<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
High-tech
iPhone 5 : Foxconn gèle ses embauches en Chine à cause de la chute des commandes
©Reuters

Pause chômage

En raison d'une demande réduite sur les iPhone 5, Foxconn, la filiale d'Apple en Chine, va geler ses embauches au moins jusqu'à fin mars, relate le Financial Times.

Qui dit chute des ventes d'iPhone 5, dit gel des emplois en Chine : le géant taïwanais de l'électronique Foxconn, le plus grand assembleur de produits Apple, va cesser tout processus de recrutement. Une première depuis 2009, remarque le Financial Times, qui sort l’information ce jeudi. Toutefois, Foxconn nie tout lien avec l'iPhone 5.

"A cause d'un nombre sans précédent de retours après les congés du nouvel an chinois comparé aux années passées, notre société a décidé de ralentir temporairement le processus de recrutement", affirme un communiqué de l'entreprise. "Cette décision n'est liée à aucun client en particulier et toute spéculation laissant entendre le contraire est fausse et inexacte." Plus de 90% des ouvriers de Foxconn ont repris le travail après la semaine de vacances du nouvel an lunaire, selon un porte-parole de Foxconn cité jeudi par le Wall Street Journal

Foxconn est le plus grand sous-traitant mondial de produits électroniques qui fabrique et assemble des produits notamment pour Apple, Sony et Nokia dans ses usines chinoises. Le groupe taïwanais emploie plus d'un million d'ouvriers en Chine, dont à peu près la moitié dans son usine de Shenzhen (sud), à la frontière avec Hong Kong. Foxconn a connu ces dernières années des mouvements de protestation et une vague de suicides liés aux conditions de travail de ses ouvriers.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !