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Intermittents : la justice refuse de suspendre la nouvelle convention chômage
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Oups

La justice refuse de suspendre la nouvelle convention d'assurance chômage, dont le régime de l'intermittence, qui provoque la colère des professionnels du spectacle.

Le tribunal de grande instance de Paris que la CGT avait saisi le 11 juin pour demander la suspension de l'application de la convention puis l'annulation du texte, a rejeté cette demande ce vendredi. La nouvelle convention chômage, entrée en vigueur le 1er juillet  et contestée depuis plusieurs semaines, durcit notamment les conditions d'indemnisations pour les intermittents du spectacle. La CGT avait demandé la suspension du texte, "en raison des conditions déloyales dans lesquelles les discussions [entre partenaires sociaux] se sont déroulées". Le jugement sur le fond ne devrait pas intervenir avant septembre.
La convention prévoit de rallonger le "différé d'indemnisation" des intermittents, période pendant laquelle un nouveau chômeur attend avant d'être indemnisé. Pour les intermittents, le gouvernement a annoncé mi-juin que l'Etat prendrait en charge ce différé et "le financerait pour que Pôle Emploi n'ait pas à l'appliquer". La nouvelle réglementation instaure également des "droits rechargeables", qui permettent aux allocataires d'accumuler des droits supplémentaires à indemnisation chaque fois qu'ils retravaillent.
Avant que l'on apprenne la décision du tribunal, la CGT spectacle avait déjà lancé un appel national à la grève des intermittents pour samedi, menaçant une nouvelle fois les grands festivals culturels de l'été déjà touchés par ce mouvement de contestation. Le festival d'Avignon, pour l'instant peu impacté par le mouvement, pourrait connaître des annulations de spectacles. 

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