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Guyane : un commissaire de police sérieusement blessé
©Reuters

Violences

Un commissaire a été « sérieusement blessé », vendredi soir, et du gaz lacrymogène a été utilisé contre les manifestants.

Le mouvement de protestation qui secoue la Guyane depuis deux semaines a franchi un cap dans la violence, ce vendredi. La foule manifestait devant la préfecture lorsqu'un policier a été sérieusement blessé par des manifestants. 

"On comprends vos préoccupations. On comprend vos revendications. Mais ce soir, ça part en live. Le commissaire est sérieusement blessé", a déclaré un policier au mégaphone depuis la porte d'entrée de la préfecture, barricadée. "Vous revendiquez la non-violence, soyez à la hauteur de vos revendications", a-t-il lancé. 

L'homme, touché à la clavicule, est resté "inconscient au sol pendant une dizaine de minutes" et ses collègues ont été "obligés d’utiliser du gaz lacrymogène pour l’extraire" afin qu'il puisse être évacué par les secours, a déploré Laurent Lenoble, directeur de cabinet du préfet de Guyane, à l’Agence France-Presse (AFP). Il précise que d’autres officiers ont été "légèrement blessés" après avoir été rués de coups.

Le collectif Pou La Gwiyann dékolé (Pour que la Guyane décolle) a "pris un tournant" qui est "loin de respecter les valeurs républicaines" et il s'est "discrédité", a regretté Laurent Lenoble.

Les violences ont débuté après qu'une délégation, qui affirmait avoir un rendez-vous avec le préfet, a été éconduite après une longue attente. "C'est du foutage de gueule. Il ne faudra pas pleurer après cela. C'est de la faute de la France", avait déclaré peu avant les incidents Mikaël Mancée, un porte-parole des "500 frères contre la délinquance", un groupe qui encadre les manifestations.  

Lu dans Le Figaro

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