Fusillade de San Bernardino : le FBI a fait appel à des hackers pour débloquer un iPhone<!-- --> | Atlantico.fr
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La tâche était particulièrement délicate, sachant qu'après 10 tentatives infructueuses, toutes les données enregistrées sont automatiquement effacées.
La tâche était particulièrement délicate, sachant qu'après 10 tentatives infructueuses, toutes les données enregistrées sont automatiquement effacées.
©Reuters

Ténacité

Le gouvernement américain avait engagé une action en justice contre la marque à la pomme qui refusait de fournir une copie des données de l'appareil aux enquêteurs.

Depuis la fusillade de San Bernardino survenue fin 2015, Apple a toujours refusé d'aider le FBI à débloquer l'iPhone utilisé par l'un des assaillants, ce qui a poussé les autorités américaines à solliciter des hackers, révèle ce mercredi le Washington Post, qui précise que ces spécialistes ont été payés pour cette opération. 

Après avoir découvert une faille, le FBI a pu confectionner une pièce de matériel informatique grâce à laquelle il a été possible de contourner l'identifiant à quatre chiffres du smartphone sans pour autant effacer toutes les informations qui s'y trouvent. La tâche était particulièrement délicate, sachant qu'après 10 tentatives infructueuses, toutes les données enregistrées dans un appareil sont automatiquement effacées. Les hackers ont donc dû désactiver cette fonction. 

Syed Farook et sa femme Tashfeen Malik, les deux tireurs de San Bernardino, ont abattu 14 personnes le 2 décembre 2015 avant d'être tués à leur tour par la police. Deux autres téléphones détruits ont été retrouvés après les faits. Le gouvernement américain avait alors engagé une action en justice contre la marque à la pomme qui refusait de fournir une copie des données de l'appareil aux enquêteurs. Apple, soutenu par d'autres géants de la Silicon Valley comme Google et Facebook, avait toujours refusé cette démarche, invoquant le respect de la protection des données. 

>>>> À lire aussi : Après un épilogue illusoire, le bras de fer entre le FBI et Apple continue

Lu sur Le Point

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