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François Fillon : "Rien ne pourra me faire changer d'avis, je suis candidat à l'élection présidentielle"
©AFP

Contre-attaque

"Le but de cette opération, c'est d'effacer le choix des électeurs de la primaire qui se sont affranchis du système", a déclaré l'ancien Premier ministre face aux journalistes.

Enlisé depuis le 25 janvier dans l'affaire des soupçons d'emplois présumés fictifs qui pèsent sur son épouse Penelope, François Fillon a tenu ce lundi une conférence de presse à son QG de campagne, à Paris. "Je vais publier sur Internet dans la soirée un tableau des rémunérations perçues par mon épouse, ainsi que ma déclaration telle que je l'ai transmise" à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique "en décembre", a-t-il notamment indiqué.

>>>> À lire aussi : Pourquoi la droite Fillon d'avant le "Penelopegate" dérange

Mise à jour 21h58 : François Fillon crédité de 18,5% d'intentions de vote

Selon les résultats d'un sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match, iTELE et Sud-Radio, l'ancien Premier ministre est crédité de 18,5% d'intentions de vote au premier tour, derrière Emmanuel Macron (20,5%), et Marine Le Pen (25,5%).

"Tout le monde est clairement derrière Fillon", assure Thierry Solère 

"Le rassemblement a eu lieu. Tout le monde est aujourd'hui bien clairement derrière François Fillon", a assuré Thierry Solère (LR) à la presse. "Les grandes personnalités de la droite et du centre droit français, de Jean-Christophe Lagarde à Brice Hortefeux, du président du Sénat (Gérard Larcher) à François Baroin, Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand, seront au quotidien associés à la campagne, présents sur le terrain, présents sur les médias", a-t-il ajouté

Comme il l'avait indiqué aux journalistes, François Fillon a publié lundi soir sa déclaration de patrimoine sur son site de campagne. Ce document précise la rémunération totale de sa femme Penelope comme collaboratrice parlementaire.

Florian Philippot dénonce les "mensonges" de François Fillon

Au micro d'Europe 1, le vice-président du Front national, Florian Philippot, a souhaité le "retrait" de François Fillon, et dit ne pas l'avoir trouvé convaincant : "Il a rompu le lien de confiance avec les Français et ce lien aura du mal à se retisser". 

Georges Fenech espère ne pas avoir "la gueule de bois" au soir du premier tour de la présidentielle

Le député sarkozyste du Rhône, Georges Fenech, qui avait envisagé la semaine dernière de lancer un appel au "sursaut" aux parlementaires LR, a espéré ce lundi ne pas avoir "la gueule de bois" au soir du premier tour de la présidentielle.

Selon Benoît Hamon, François Fillon "persiste dans le déni"

"Ça montre finalement que François Fillon ne comprend pas bien qu’il y a une forme d’impunité (...) qui apparaît comme anormale pour les Français", a déclaré le député des Yvelines.

16h55 : fin de la conférence de presse

"Rien ne pourra me faire changer d'avis, je suis candidat à l'élection présidentielle. Et je suis candidat pour la gagner." 

"Je suis honnête. Et c'est la raison pour laquelle cette accusation m'est tombée dessus comme un coup de tonnerre", assure François Fillon.

"Je présente mes excuses aux Français"

"En travaillant avec ma femme et mes enfants, j'ai privilégié cette collaboration de confiance qui aujourd'hui suscite la défiance. C'était une erreur. Je le regrette profondément : je présente mes excuses aux Français (…) Le but de cette opération, c'est d'effacer le choix des électeurs de la primaire qui se sont affranchis du système", poursuit François Fillon. 

François Fillon : "Tous les faits évoqués sont légaux et transparents"

"Je ne peux pas accepter les accusations infondées qui me prennent pour cible après 32 ans de vie politique, 32 ans sans aucun problème judiciaire, 32 ans d'éthique irréprochable (…) C'est le candidat la présidentielle de la droite et du centre qui est visé aujourd'hui (...) Tous les faits évoqués sont légaux et transparents (…) Pendant toutes ces années, mon épouse a pris en charge ces taches simples mais nécessaires. C'est elle qui a géré le courriers qu'on m'a adressé, qui a tenu mon agenda. C'est elle qui a travaillé sur mes interventions dans la Sarthe. "Le salaire [de mon épouse] était parfaitement justifié parce que son travail était indispensable à mes activités d'élu", assure François Fillon.

Plus tôt dans la journée, Alain Juppé a définitivement coupé court aux rumeurs sur son éventuel retour comme candidat des Républicains en cas d'abandon de François Fillon. Le maire de Bordeaux a confié avoir "un peu de mal à comprendre d'où viennent ces rumeurs". 

"J'ai dit quelle était ma position : clairement et définitivement, c'est non. Et vous me connaissez, non c'est non !", a-t-il ajouté.

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