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France : la baisse de la natalité pour la deuxième année consécutive
©REUTERS/David Mdzinarishvili

Flop

Toutefois, l'indice de fécondité français reste le plus élevé d'Europe, selon l'Insee.

785 000 nourrissons ont vu le jour en 2016 en France, soit 14 000 de moins qu'en 2015, selon le bilan démographique annuel dévoilé mardi par l'Insee. L'année précédente, 20 000 naissances de moins avaient déjà été enregistrées.

Chute de la fécondité chez les femmes de 25 à 29 ans

La cause de cette chute : la baisse de fécondité chez les femmes de 25 à 29 ans depuis 2014, selon l'Insee. Autre explication : "les nombreuses baby-boomeuses n'ont plus l'âge de pouponner et le nombre de femmes en âge d'avoir des enfants s'amenuise depuis le milieu des années 90", explique l'Insee. "La fécondité reste malgré tout très élevée en France", relativise par ailleurs l'Insee. En effet, en 2015, la France avec l'Irlande étaient les pays européens où la fécondité était la plus élevée (1,96 enfant par femme en France, 1,94 en Irlande), loin devant le Portugal qui est le pays le moins fécond avec 1,3 enfant par femme. En 2016, l'indice de fécondité français s'élève à 1,93 enfant par femme.

En ce qui concerne les mariages des couples hétérosexuels, ils restent stables avec 235 000 célébrations enregistrés en 2016, contrairement aux couples homosexuels qui ont vu leur nombre baisser légèrement (7000).

L'espérance de vie de nouveau à la hausse

La bonne nouvelle : l'espérance de vie repart à la hausse avec 587 000 morts en 2016 contre 600 000 en 2015. Ainsi l'espérance de vie progresse en 2016 de quatre mois pour les femmes pour s'établir à 85,4 ans contre une hausse de trois mois chez les hommes, leur permettant d'atteindre 79,3 ans en moyenne. En outre, au 1er janvier 2017, la France comptait 66 991 000 habitants. Une hausse de 0,4 % (265 000) par rapport à l'année précédente. "Comme par le passé, cette progression est essentiellement due au solde naturel (+ 198 000), qui résulte de la différence entre les naissances et les décès", précise l'Insee.

Lu sur Le Figaro

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