Éric Coquerel : l’enquête pour agression et harcèlement sexuels classée sans suite<!-- --> | Atlantico.fr
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Eric Coquerel à l’Assemblée nationale, le 17 février 2023
Eric Coquerel à l’Assemblée nationale, le 17 février 2023
©AMAURY CORNU / HANS LUCAS / AFP

Accusations

Le parquet de Paris a confirmé ce lundi qu'il jugeait l'infraction « insuffisamment caractérisée ».

L’enquête ouverte en juillet pour harcèlement et agression sexuels et visant le député LFI Éric Coquerel a été classée sans suite, a-t-on appris ce lundi de source proche du dossier.

Sophie Tissier, ancienne figure des « gilets jaunes » de 43 ans, avait déposé plainte début juillet dans un commissariat d’une ville de banlieue parisienne. Elle y dénonçait des faits « pouvant s’apparenter à une agression sexuelle » remontant au 23 août 2014 à Grenoble.

Le parquet de Paris avait ouvert le 12 juillet une enquête préliminaire pour agression et harcèlement sexuels. Éric Coquerel, contestant ces accusations, avait refusé de s’exprimer sur le sujet, affirmant seulement ne pas se sentir « fragilisé » à la tête de la commission des Finances de l’Assemblée par cette enquête.

Les investigations, confiées à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP), ont conclu qu’il n’existait pas suffisamment d’éléments pour qu’Eric Coquerel fasse l’objet de poursuites pénales. « Madame Tissier entend utiliser toutes les voies de droit pour contester ce classement. Elle reste une victime du comportement », a réagi auprès son avocat, Me Etienne Lesage.

Sophie Tissier avait raconté aux enquêteurs que Éric Coquerel avait eu des « gestes appuyés » lors d’une soirée dansante. « Ses mains étaient collantes et glissaient sur des parties du corps inappropriées (...), il effleurait mes fesses à plusieurs reprises », avait-elle relaté. Plus tard, la soirée se poursuivant en boîte de nuit, il l’aurait « prise par la taille et les hanches avec insistance », puis envoyé des invitations à le rejoindre à l’hôtel, selon elle.

Éric Coquerel avait notamment reçu le soutien du leader des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon : « Mesquine réplique contre Eric Coquerel destinée à le salir sans cause. Complète solidarité avec lui », avait-il tweeté quand les accusations avaient été révélées.

Le Parisien

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