Elisabeth Borne estime que la proposition de loi pour abroger la réforme des retraites est « inconstitutionnelle »<!-- --> | Atlantico.fr
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La Première ministre Elisabeth Borne s’est exprimée à l'issue d'une rencontre avec les syndicats à Matignon.
La Première ministre Elisabeth Borne s’est exprimée à l'issue d'une rencontre avec les syndicats à Matignon.
©ludovic MARIN / POOL / AFP

Recours de l'opposition

La Première ministre a critiqué la proposition de loi portée par le groupe Liot, qui vise à abroger la réforme des retraites.

Elisabeth Borne a estimé mercredi que la proposition de loi portée par le groupe parlementaire indépendant Liot visant à abroger la réforme des retraites est « inconstitutionnelle », selon des informations du Figaro. La Première ministre s’est exprimée à l'issue d'une rencontre avec les syndicats à Matignon.

« Il est assez irresponsable de la part d'un groupe parlementaire de laisser croire qu'on peut présenter une proposition de loi qui supprime 18 milliards (d'euros) de ressources et que cette proposition de loi pourrait prospérer », évoquant « une sorte de miroir aux alouettes ».

Après avoir reçu mardi les représentants de Force Ouvrière et de la CFDT, la Première ministre Elisabeth Borne s'est entretenu ce mercredi à 10h45 avec le président de la CFE-CGC, François Hommeril, puis à midi avec celui de la CFTC, Cyril Chabanier. La secrétaire générale de la CGT avait rendez-vous à 17 heures.

Pour Sophie Binet, la leader de la CGT, l'adoption de la proposition de loi d'abrogation de la réforme, débattue le 8 juin à l'Assemblée nationale, « permettrait une sortie de crise par le haut » dans la crise actuelle.

Elisabeth Borne a proposé une « rencontre multilatérale » avec elle ou Emmanuel Macron, que la CGT dit avoir refusée. Sophie Binet a comparé le chef de l'Etat à un « pompier pyromane » sur la question sociale.

Le député centriste Charles de Courson a dénoncé mercredi 17 mai la « dérive autoritaire » d'Emmanuel Macron dans le cadre de la réforme des retraites. L'objectif de la proposition de loi du groupe Liot est « de donner un coup d'arrêt à la dérive autoritaire, c'est-à-dire de vouloir imposer par des mécanismes de procédure (...), de vouloir violenter la société », a déclaré Charles de Courson à propos du texte qui doit être présenté le 8 juin.

Le Figaro

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