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Débat difficile prévu pour le "délit d'entrave numérique à l'IVG"
©Reuters

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La proposition de loi sera examinée ce jeudi à l'Assemblée nationale.

Sur fond de division de la gauche et de campagnes présidentielles, la proposition dite de délit d'entrave numérique à l'IVG apparaît, et sera débattue ce jeudi à l'Assemblée nationale. Les partisans de la loi arguent que les mouvements pro-vie créent des sites trompeurs pour induire les femmes en erreur. Les opposants non seulement nient cela, mais arguent de leur liberté d'expression pour éclairer le "choix" des femmes. 

Lundi, le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier a, fait inhabituel, addressé une lettre ouverte à François Hollande. L'élargissement à Internet du délit d'entrave à l'IVG "constituerait" selon Mgr Georges Pontier "un précédent grave de limitation de la liberté d’expression sur Internet".  Ce matin, le p. Ribadeau Dumas, porte-parole de la Conférence des évêques de France, était au micro d'Europe 1 pour réiterer la même position. 

Pendant ce temps, Isabelle Le Callenec, députée Les Républicains, était au micro de Jean-Jacques Bourdin, déclarant que la proposition de loi "est une menace à la liberté d'informer." "Il y a des associations qui disent qu'il existe des alternatives à l'avortement. Où est le mal ?", ajoute-t-elle. Le groupe LR à l'Assemblée a annoncé qu'il voterait contre la loi. 

Toujours sur RMC, la ministre des Familles Laurence Rossignol a défendu sa proposition de loi. "Nous étendons le délit d'entrave à l'avortement qui existait à ces sites qui sont des sites militants". 

Pendant ce temps, le bioéthicien et gynécologue Israël Nisand déclare que "réduire le nombre d'IVG n'est pas un objectif du gouvernement. On entend plutôt un discours qui assimile l'IVG à une forme de contraception."

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