Courroie de transmission du pouvoir russe ? : le Rassemblement national publie son contre-rapport sur les ingérences étrangères<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Le Rassemblement national publie un contre-rapport sur les ingérences étrangères.
Le Rassemblement national publie un contre-rapport sur les ingérences étrangères.
©STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Contre-attaque

Le parti de Marine Le Pen a décidé de répliquer suite à la publication du rapport d'enquête parlementaire.

Le Rassemblement national publie, ce jeudi 8 juin, un contre-rapport que France Inter a pu consulter en exclusivité ce mercredi. Ce texte de 70 pages est publié pour répondre au rapport de la commission d'enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, officiellement publié jeudi lui aussi, mais qui a déjà en partie fuité dans la presse la semaine dernière.

Le rapport de la commission - rédigé par la députée de la majorité Constance Le Grip - qualifie notamment le RN de "courroie de transmission du pouvoir russe".

Le Rassemblement national a donc tenu à répondre à ces conclusions en publiant un contre-rapport.

Dans ce document et selon des informations de France Inter, le RN accuse la rapporteure de la majorité d'avoir saboté les travaux de la commission. De nombreuses demandes d'auditions ont été refusées par les députés de la majorité.

Le Rassemblement national pointe également le fait que les ingérences économiques américaines aient été minorées. Le RN évoque également les auditions d'experts qui se sont parfois tenues à huis clos.

Le Rassemblement national a décidé de porter plainte contre Constance le Grip pour avoir fait fuiter le rapport encore secret, dans la presse ces derniers jours.

Le député écologiste Julien Bayou, membre de la commission, va écrire au bureau de l'Assemblée nationale pour lui demander de saisir le parquet pour faux témoignage. Julien Bayou reproche à Marine Le Pen de ne pas avoir répondu clairement concernant les circonstances de rachat du prêt russe.

Le RN avait demandé cette commission d'enquête pour mettre fin aux soupçons de liens avec la Russie. Le parti de Marine Le Pen, face aux refus de nombreuses banques en France, avait dû contracter un prêt de 9 millions d'euros en 2014 auprès d'une banque russe (First Czech Russian Bank), accusée d'être proche de Vladimir Poutine.

France Info

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !