Convois de la liberté : Emmanuel Macron appelle « au plus grand calme » alors que les cortèges se rapprochent de Paris<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron s'exprime le vendredi 11 février lors d'un sommet sur l'océan à Brest. Dans une interview à Ouest-France, il a évoqué le mouvement du convoi de la liberté.
Emmanuel Macron s'exprime le vendredi 11 février lors d'un sommet sur l'océan à Brest. Dans une interview à Ouest-France, il a évoqué le mouvement du convoi de la liberté.
©Ludovic MARIN / POOL / AFP

Mobilisation citoyenne

Des cortèges de centaines de voitures particulières, camping-cars et camionnettes sont partis d'un peu partout en France pour rallier la capitale. Les forces de l'ordre sont mobilisées dans les rues de Paris.

Alors que des convois de véhicules se dirigent vers Paris pour protester contre le passe vaccinal, la politique du gouvernement, le recul des libertés et contre les restrictions sanitaires, Emmanuel Macron a appelé « au plus grand calme » dans un entretien accordé à Ouest-France. Le chef de l’Etat français annonce « entendre et respecter » la « fatigue » et « la colère » liées à la crise sanitaire. Cette mobilisation des convois de la liberté s'insipre d'un mouvement né ces dernères semaines au Canada, dans la ville d'Ottawa. 

Dans le cadre de cette interview à Ouest-France, Emmanuel Macron indique que la France a « besoin de concorde, de beaucoup de bienveillance collective » :

« Nous sommes tous collectivement fatigués par ce que nous vivons depuis deux ans. Cette fatigue s'exprime de plusieurs manières : par du désarroi chez les uns, de la dépression chez d'autres. On voit une souffrance mentale très forte, chez nos jeunes et moins jeunes. Et parfois, cette fatigue se traduit aussi par de la colère. Je l'entends et la respecte ».

Le président de la République a donc lancé un appel au calme à quelques heures de l’arrivée des manifestants aux abords de Paris :

« J'en appelle au plus grand calme. Les revendications des uns et des autres sont toujours légitimes. Nous avons d'ailleurs toujours préservé le droit de manifester, le pluralisme démocratique, les débats parlementaires durant cette période. Mais nous avons besoin de concorde, de beaucoup de bienveillance collective ».

Emmanuel Macron était en déplacement à Brest dans le cadre d’un sommet sur les océans à Brest.

Partis en convois de toute la France, des milliers d'opposants au passe vaccinal ou au gouvernement se rapprochaient vendredi soir de Paris. Ces rassemblements ont été interdits par la préfecture de police.

Le mouvement doit atteindre Bruxelles ce lundi.

Interrogé par Ouest-France sur la situation sanitaire, Emmanuel Macron souligne qu'on ne peut « pas dire aujourd'hui » que l'épidémie « est terminée, tant que l'hôpital ne voit pas le nombre de cas fortement réduire, les reprogrammations des opérations reprendre et les soins critiques moins engorgés ». La levée du passe vaccinal « dépendra de l'hôpital » quand celui-ci aura « repris un fonctionnement le plus normal possible ».

Le recul des chiffres liés à l'épidémie « va nous permettre de tenir nos échéances », selon Emmanuel Macron, avec la levée des dernières restrictions pour les bars et les discothèques le 16 février.

Le Figaro

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