Conseil national des imams : Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, se retire du projet<!-- --> | Atlantico.fr
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Chems-Eddine Hafiz conseil national des imams recteur de la Grande Mosquée de Paris
Chems-Eddine Hafiz conseil national des imams recteur de la Grande Mosquée de Paris
©BERTRAND GUAY / AFP

CNI

Dans un communiqué, Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la Grande Mosquée de Paris annonce son retrait du projet de création d’un Conseil national des imams. Il accuse "la composante islamiste au sein du Conseil français du culte musulman" d’avoir sabordé les discussions sur la charte des valeurs.

Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, a annoncé ce lundi 28 décembre se retirer du projet de Conseil national des imams, voulu par l'Élysée et confié au Conseil français du culte musulman (CFCM). Dans un communiqué, il dénonce l'influence de « la composante islamiste » au sein du CFCM :

«J'ai décidé [...] de ne plus participer aux réunions qui visent à mettre en œuvre le projet du Conseil national des imams et de geler tous les contacts avec l'ensemble de la composante islamiste du CFCM ». 

Le projet d'un Conseil national des imams chargé de certifier leur formation en France est l’une des idées principales du projet de loi contre l'islam radical et contre les « séparatismes ». La création d'une telle instance avait été formellement demandée par Emmanuel Macron lors de son discours aux Mureaux dans les Yvelines en octobre dernier.

Ce projet a été confié au CFCM. Le Conseil national des imams doit délivrer un agrément aux imams en fonction de leurs connaissances et de leur engagement à respecter un code de déontologie. Les neuf fédérations de mosquées qui composent le CFCM devaient tout d'abord se mettre d'accord au début du mois de décembre sur une « charte des valeurs républicaines ».

Le recteur de la Grande Mosquée de Paris déplore la situation actuelle :

« Malheureusement, la composante islamiste au sein du CFCM, notamment celle liée à des régimes étrangers hostiles à la France, a insidieusement bloqué les négociations en remettant en cause presque systématiquement certains passages importants ». 

Des « membres de la mouvance islamiste » auraient fait croire « que cette charte avait pour ambition de toucher à la dignité des fidèles musulmans », selon les précisions Chems-Eddine Hafiz : 

C'est « un mensonge éhonté. J'estime que la représentation des musulmans mérite autre chose [...] que des agissements douteux entourés d'actions qui cherchent à diviser la communauté nationale et à séparer les Français de confession musulmane de leur société ».

Le JDD

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