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Comptes de l'UMP : Nicolas Sarkozy plonge le parti dans l'embarras
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Y a comme un hic

Selon l'Express, la nouvelle instance dirigeante serait en plein désaccord à ce sujet. Objet de cette divergence : la prise en compte ou non de l'amende payée par l'UMP à la place de l'ex-chef d'Etat.

L'UMP traverse la plus grave crise de son histoire. Ces dernières semaines, les révélations concernant le parti se multiplient. A chaque jour pratiquement son nouveau prblème. Entre l'affaire des fausses factures de Bygmalion, la démission de Jean-François Copé et son remplacement par le triumvirat Juppé-Raffarin-Fillon ou encore les différents "soucis" de comptabilité, l'UMP est plus que jamais dans la tourmente. Ce vendredi, c'est le volet des comptes de l'UMP qui connaît un nouveau rebondissement. 

En effet, la nouvelle direction a découvert la semaine dernière que l'UMP - et non Nicolas Sarkozy - qui avait payé la pénalité personnelle infligée à l'ancien président. Pour rappel le Conseil constitutionnel avait rejeté le compte de sa campagne présidentielle de 2012 et lui avait ordonné de payer une amende de 363 615 euros. Cette dernière a donc intégralement été  prise en charge par le parti. Une prise en charge, qui selon L'Express, plonge aujourd'hui le parti dans l'embarras. Car l'UMP doit déposer ses comptes certifiés le lundi 30 juin au plus tard et le triumvirat à la tête du parti serait actuellement en plein désaccord à ce sujet. Objet de cette divergence : la prise en compte ou non de l'amende payée par l'UMP à la place de l'ex-chef d'Etat.

Le problème étant le suivant : Maître Philippe Blanchetier est l'avocat du parti. En tant que tel, il a assuré à la direction précédente (à savoir Jean-François Copé) que la prise en charge de la sanction par l'UMP était conforme au droit.  Mais, comme l'indique L'Express, ce même Philippe Blanchetier est aussi l'avocat de Nicolas Sarkozy. Par ailleurs, l'homme est aussi membre de l'Association de financement de sa campagne en 2012 et trésorier de l'Association des amis de Nicolas Sarkozy. Dès lors la question suivante se pose : est-on face à un "conflit d'intérêt"? A en croire les informations de l'hebdomadaire, depuis dix jours, la troïka de l'UMP, ainsi que le secrétaire général Luc Chatel, se posent ouvertement la question.  

"Nous ne voulons pas assumer la responsabilité juridique de cette décision, prise sur une base qui n'était pas forcément exhaustive, pertinente et objective. Car si l'UMP n'avait pas le droit de payer, il y a eu abus de confiance" assure à L'Express un proche de la nouvelle direction. A l'heure actuelle, comme croit le savoir l'hebdomadaire, aucun accord n'existe à ce sujet Alain Juppé, François Fillon et Jean-Pierre Raffarin. Or il y a urgence à trouver une entente car si l'UMP n'a pas certifié ses comptes au 30 juin, elle perd sa dotation publique. De quoi plonger encore un peu plus le parti dans la crise.

lu sur L'Express

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