Christophe Girard dénonce un "montage politique pour affaiblir" Anne Hidalgo<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Christophe Girard
Christophe Girard
©LIONEL BONAVENTURE / AFP

Démission

L'ancien adjoint à la maire de Paris, Christophe Girard, poussé à la démission, a reproché à la féministe Alice Coffin une "faute républicaine".

L'ancien adjoint à la maire de Paris, Christophe Girard, poussé à la démission la semaine dernière en raison de l'affaire Gabriel Matzneff, a estimé jeudi 30 juillet être un "fusible". Il a dénoncé un "montage politique pour affaiblir" Anne Hidalgo. Christophe Girard s'est défendu sur France Inter : 

"Je suis le premier fusible, il y en aura d'autres". 

Selon lui, cette affaire "est un montage politique pour affaiblir la maire de Paris et m'effacer". Il a estimé que son départ "était la bonne décision". 

Christophe Girard a toutefois précisé qu'il n'avait "pas démissionné sous la pression, j'ai fait le choix que ce serait très compliqué et invivable, étant un bon connaisseur des Etats-Unis et du mouvement que l'on appelle cancel culture (...) la mise au pilori, la lapidation des personnes publiques et du monde de la culture".

Christophe Girard a lancé un appel pour le respect de la "présomption d'innocence" :

"J'en appelle aux femmes et aux hommes politiques attachés à la démocratie et je demande qu'une loi soit faite rapidement pour la transparence des réseaux sociaux, la démocratie est en danger, la présomption d'innocence est absolument vitale". 

Il a dénoncé "une forme de pays de la terreur". 

Christophe Girard a refuté tout lien avec Gabriel Matzneff : 

"Non, ça n'est pas un ami (...) je le voyais régulièrement, comme des centaines, des milliers d'artistes plasticiens, musiciens, poètes, écrivains, mais des milliers en 20 ans".

Christophe Girard avait été entendu en mars comme témoin, notamment en qualité d'ancien secrétaire général de la Maison Yves-Saint Laurent entre 1986 et 1987, structure dirigée par Pierre Bergé, qui a apporté un soutien financier à l'écrivain.

Interrogé sur Alice Coffin, l'une des deux élues EELV qui a participé à la manifestation réclamant son départ, Christophe Girard considère qu'elle "a été sans doute débordée par des banderoles de la haine" tout en lui reprochant "une faute républicaine". 

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !