Ils n'ont qu'à traverser la route
Chômage : en Guadeloupe, Macron enjoint cette fois les jeunes à accepter les offres qui ne sont "pas exactement ce qu'on veut"
Cet échange fait écho a sa discussion avec un horticulteur, à qui il avait conseillé il y a deux semaines de "traverser la rue".
En tournée en Martinique puis en Guadeloupe, Emmanuel Macron a tenté de désamorcer sa rentrée ratée, lui qui a été accusé de manquer d'humilité, notamment dans ses rapports avec les Français. Ses rencontres avec les Antillais sont donc pour lui l'occasion de donner un visage plus humain. Ainsi, deux semaines après avoir provoqué une polémique en marge des journées du patrimoine en expliquant à un jeune horticulteur au chômage qu'il suffit de "traverser la rue" pour trouver du travail, il a évoqué une nouvelle fois ce sujet en Guadeloupe, mais de manière plus mesurée. Je suis toujours au côté de ceux pour qui ce n'est pas facile, sinon je ne serais pas là et je ne me battrais pas chaque jour. Mais je ne veux pas, parce que ce n'est pas facile, que certains tombent dans la facilité en disant que c'est l'État qui doit trouver un job et un avenir", a lancé le président de la République, lors d'un dialogue avec des habitants.
"Moi, j'attends aussi de chaque jeune qu'il prenne ses responsabilités – chaque jeune ou moins jeune même. Et donc quand il y a des offres d'emploi qui existent, même si ce n'est pas exactement ce que l'on veut, peut-être au début accepter pendant quelques mois pour se mettre le pied à l'étrier. C'est important, parce que sinon on est dans une société qui demande toujours la solution à l'autre", estime Emmanuel Macron.
#Macron persiste et signe (mais en plus humain), il faut accepter un emploi « même si c est pas exactement ce q on veut » #traverserlarue#Guadeloupe#Antilles#horticulteur@ParisMatchpic.twitter.com/bc9JwL22Zj
— Mariana Grépinet (@MarianaGrepinet) 29 septembre 2018
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