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Chine : des patients guéris ont été testés positifs au Covid-19 deux mois après
©STR / AFP

Surinfections ?

Les médecins chinois ont révélé l'existence de cas de patients guéris du Covid-19 mais à nouveau testés positifs deux mois plus tard sans présenter de symptômes, selon des informations de l'agence Reuters en ce 22 avril.

La question de l’immunité face au coronavirus est l’une des principales énigmes du coronavirus. Selon des informations de Reuters, des médecins chinois ont révélé l'existence de cas de patients guéris du Covid-19 qui ont été à nouveau testés positifs deux mois plus tard sans présenter de symptômes.

Ces patients ont tous été testés négatifs au Covid-19 à un moment donné après leur rétablissement, avant d'être à nouveau testés positifs. D’après les médecins, ces "réinfections" ont été diagnostiquées pour beaucoup dans les 50 à 60 jours suivants, et jusqu'à 70 jours pour certains cas.

Jusqu'à présent, rien ne démontre que ces patients aient infecté d'autres personnes, d'après les autorités sanitaires chinoises. Le directeur du département des maladies infectieuses du Premier hôpital de l'université de Pékin, Wang Guiqiang, affirme que la majorité de ces patients ne présentent pas de symptômes et que très peu voient leur état s'aggraver.

D'après les révélations faites par les hôpitaux chinois à Reuters ainsi qu'à d'autres médias, il y aurait au moins des dizaines de cas. 

La directrice des Centres coréens de contrôle et de prévention des maladies, Jeong Eun-kyeong, estime que le virus pourrait également avoir été "réactivé" chez 91 patients sud-coréens. 

Ces cas posent des questions aux médecins locaux qui luttent contre le Covid-19 en Chine, comme le précise Yuhan Yufeng, vice-président de l'hôpital Zhongnan à Wuhan : 

"Nous n'avons rien vu de tel pendant le SRAS". 

Cette théorie vient donc atténuer l'espoir que les personnes infectées puissent produire des anticorps les empêchant d'attraper le virus une nouvelle fois. Mais selon d'autres experts chinois et sud-coréens les restes du virus pourraient être conservés dans l'organisme des patients, sans pour autant être infectieux ou dangereux pour l'hôte ou pour ses proches.

Reuters

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