Affaire
Bygmalion n'aurait pas surfacturé la campagne de Sarkozy en 2012
Selon l'AFP, une nouvelle expertise montre que les tarifs de Bygmalion et de ses sous-traitants pendant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 ne révèlent pas d'anomalies importantes.
D'après les conclusions d'une expertise consultée par l'Agence France-Presse, la société Bygmalion ne se serait pas enrichie en surfacturant des meetings de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2012
Datée du lundi 18 avril, cette expertise réalisée à la demande du juge Serge Tournaire était attendue par les quatorze mis en examen, anciens responsables de la campagne, ex-cadres de l'UMP ou de Bygmalion.
Selon l'AFP, cette expertise montre que les tarifs de Bygmalion et de ses sous-traitants pendant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 ne révèlent pas d'anomalies importantes.
Cette thèse était défendue par l'ancien président de la République et son directeur de campagne Guillaume Lambert, qui estiment que ces 22 millions d'euros, dont 18,5 auraient dû apparaître sur les comptes du président sortant et candidat, avaient été gonflés par Event & cie, filiale du groupe Bygmalion. Différents responsables de Bygmalion affirmaient quant à eux que leurs tarifs étaient conformes aux prix de leur concurrence, et qu'ils avaient facturé de fausses conventions à la demande de l'UMP.
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