Brésil : "Je ne démissionnerai sous aucun prétexte", martèle Dilma Rousseff<!-- --> | Atlantico.fr
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"Je ne démissionnerai sous aucun prétexte. Je n'ai commis aucun crime justifiant l'interruption de mon mandat", a-t-elle déclaré devant la Cour suprême.
"Je ne démissionnerai sous aucun prétexte. Je n'ai commis aucun crime justifiant l'interruption de mon mandat", a-t-elle déclaré devant la Cour suprême.
©Reuters

Crise politique

La présidente brésilienne est notamment accusée par l'opposition d'avoir manipulé les comptes publics pour assurer sa réélection en 2014.

Visée par une procédure de destitution qu'elle assimile à un coup d'état, la présidente brésilienne a assuré mardi 22 mars qu'elle ne démissionnera pas, malgré une forte opposition parlementaire.

Dans le contexte de la crise politique actuelle provoquée par un scandale de corruption de grande ampleur, Dilma Rousseff a déclaré devant plusieurs juristes : "Je ne démissionnerai sous aucun prétexte. Je n'ai commis aucun crime justifiant l'interruption de mon mandat", avant d'appeler la Cour suprême à faire preuve d'impartialité. 

La présidente brésilienne est notamment accusée par l'opposition d'avoir manipulé les comptes publics pour assurer sa réélection en 2014. Dans le cadre de l'enquête sur l'affaire Petrobras, des écoutes téléphoniques ont récemment engendré la diffusion d'une conversation entre Dilma Rousseff et l'ancien président Lula, soupçonné d'être impliqué dans ce scandale. L'actuelle présidente brésilienne reproche ainsi au juge chargé de l'enquête, Sergio Moro, d'avoir outrepassé ses attribution en autorisant la diffusion de cette conversation. 

Ce document sonore laisse penser que Dilma Rousseff a fait entrer l'ancien président Lula dans son gouvernement afin de lui faire bénéficier de l'immunité judiciaire. Après la diffusion de cette conversation, la Cour suprême a décidé d'interdire à Lula d'exercer toute fonction au sein du gouvernement. 

>>>> À lire aussi : Brésil : Un juge suspend l'entrée de Lula au gouvernement

Lu sur Newsweek

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