Black Lives Matter : la ville de New York va payer des millions de dollars pour indemniser les victimes de violences policières<!-- --> | Atlantico.fr
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Une photo prise le 2 juin 2020 montre des manifestants lors d'un rassemblement Black Lives Matter à Washington Square au sein de la ville de New York.
Une photo prise le 2 juin 2020 montre des manifestants lors d'un rassemblement Black Lives Matter à Washington Square au sein de la ville de New York.
©JOHANNES EISELE / AFP

Société américaine

La ville de New York va indemniser plus de 300 manifestants, victimes de violences après l’intervention des forces de l’ordre lors des manifestations du mouvement Black Lives Matter, après la mort de George Floyd.

La ville de New York va indemniser près de 320 manifestants, victimes de violences policières pendant le mouvement Black Lives Matter, selon des informations du Point. La décision vient compenser une opération controversée, émaillée de heurts, dans le Bronx, le 4 juin 2020, quelques jours seulement après la mort de George Floyd à Minneapolis.

Début février dernier, une commission de la ville chargée de recueillir les plaintes avait recommandé des sanctions disciplinaires contre des policiers dans 146 cas de violences, abus d’autorité ou injures. L’accord conclu par la ville de New York doit encore être validé par la justice fédérale. Au total, la mégalopole devrait verser plus de 6,4 millions de dollars.

La police est accusée d’avoir utilisé en juin 2020 une technique d’encerclement pour empêcher tout mouvement des manifestants, « arrêtés et inculpés sans motif légitime, et soumis à une force excessive », selon le document judiciaire.

Dans son rapport, la commission de la ville s’était penchée sur ce cas et avait énuméré notamment des plaintes contre « certains policiers montant sur des véhicules et frappant les manifestants à coups de matraque », l’utilisation de gaz lacrymogène sans discernement et des menottages.

La police de New York a expliqué que ces plaintes faisaient suite à des « arrestations » pour des « violations du couvre-feu » alors en place à 20h00 et décidé par le maire démocrate de l’époque, Bill de Blasio, après des incidents lors de précédentes manifestations.

La police de New York a indiqué avoir « repensé » sa politique et sa formation en matière de maintien de l’ordre lors de manifestations à grande échelle.

Le Point

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