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Bernard Tapie revient en politique pour faire barrage au Front national
©Reuters

Comeback

"Oui, je reviens en politique", suite au "signal d'alarme" qu'ont été les élections régionales, confie Bernard Tapie en exclusivité dans le JDD.

L'homme d'affaires et ancien ministre Bernard Tapie annonce, dans le Journal du dimanche : "Oui, je reviens en politique". Il explique sa décision par les derniers développements élections : "Le résultat des régionales est incontestablement un signal d’alarme qui doit alerter tous ceux qui ont l’envie et la compétence d’apporter des réponses aux problèmes du pays", déclare-t-il.

Sa volonté est donc claire : faire barrage au Front national. "Personne ne peut contester mes succès passés face au FN, notamment aux européennes de 1994, quand je l’avais ramené, comme je l’avais promis, à 10% des voix. C’est toujours faisable à condition d’adopter les bonnes méthodes". Aux Européennes de 1994, sa liste Energie radicale avait obtenu plus de 12%, rappelle-t-on.

L'ancien ministre, qui se dit aujourd'hui "ruiné" après avoir été condamné jeudi 3 décembre à rembourser plus de 404 millions d'euros dans l'affaire de la cession d'Adidas, a d'ores et déjà prévu de mettre en place un "plan Tapie 2016" pour lutter contre le chômage des jeunes, qu'il veut tout simplement "interdire" et éradiquer "en réinvestissant tous les fonds actuellement engloutis dans des formations et programmes inefficaces". "En capitalisant intelligemment tout ce qui est dépensé à tort et à travers, on aurait de quoi donner un travail à tous les jeunes qui le souhaitent et qui devront l'accepter", via notamment "des formations pour des métiers dont le marché du travail a besoin".

Quant à savoir jusqu'où ira son ambition et s'il compte se mettre dans les starting-blocks pour la présidentielle de 2017... "Chaque chose en son temps. La politique, ce n'est pas seulement être élu. La seule élection qui me faisait envie, c'était celle de la mairie de Marseille en 1995, pour laquelle on s'est dépêché de me rendre inéligible", botte-t-il.

Lu dans le JDD

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