Berlin : l'homme jusqu'ici soupçonné a été relâché, l'Etat islamique revendique l'Attentat

§  Un camion a foncé dans la foule lundi soir sur un marché de Noël de Berlin. 

§  Il a tué 12 personnes et en a blessé 48, selon le premier bilan communiqué par la police sur Twitter. 

§  Dans sa course folle, le 44 tonnes a renversé des barrières avant de rouler sur 60 à 80 mètres. 

§   L'homme jusqu'ici soupçonné, un Pakistanais, a été relaché.

§  l'Etat islamique a revendiqué l'attentat. 

>>> À lire aussi : Attentat de Berlin : quand les réfugiés syriens, en Allemagne, trouvaient les mosquées locales beaucoup trop radicales

20h20 : l'attentat revendiqué par Daesch

Le groupe Etat islamique a revendiqué l'attentat par l'intermédiaire de son agence Amaq.

20 h10 : Une minute de silence dans les stades

La ligue de football allemande a décidé qu’une minute de silence serait observée dans les stades mardi et mercredi en hommage aux victimes de l’attentat du marché de Noël de Berlin.

19h40 : La Gare de Cologne évacuée après une menace téléphonique

La gare de Cologne a été évacuée après un coup de téléphone reçu à 18h qui annonçait la présence d’une bombe. C’était en réalité une fausse information, comme l’a déclaré la porte-parole de la police de la ville à l’AFP. 

19h03 : l'homme jusqu'ici soupçonné a été relâché

Le parquet fédéral allemand a annonçé que l'homme pakistannais soupçonné jusqu'ici d'avoir commis l'attentat lundi a été relâché. 

18 h 20 : le mode emploi fourni par Telegram pour les apprentis djihadistes

Le Site Intellenge Group a révélé aujourd’hui que des djihadistes ont donné sur la messagerie Telegram une liste de méthodes et de cibles d’attaques pour les futurs terroristes. La cible visée est notamment ce que l’on nomme les « loups solitaires ».

18 h 10 : hommage aux victimes en présence d’Angela Merkel

La chancelière allemande Angela Merkel rend hommage aux victimes dans l’église du souvenir, lieu à forte charge symbolique situé à Berlin-Ouest. 

17 h 40 : vingt-quatre blessés sont rentrés chez eux

La police berlinoise a déclaré sur twitter que vingt-quatre personnes blessées « ont pu quitter l’hôpital et rejoindre leur famille ».

17 h 15 : Une minute de silence au Sénat

Après l’Assemblée nationale plus tôt dans la journée, ce sont les sénateurs qui ont observé une minute de silence en mémoire des victimes de l’attentat de Berlin. « Notre solidarité va aux victimes, nos condoléances aux Allemands éprouvés » a déclaré le président du Sénat, Gérard Larcher. 

16 h 47 : 14 blessés graves

D’après le porte-parole de l’administration de la santé au Sénat, Christoph Lang, cité par le quotidien Die Welt, il y a encore 14 blessés graves sur les 24 qui sont encore hospitalisés. 

16 h 30 : Un point que l’état de l’enquête

Le terroriste est probablement toujours en fuite. « Il est possible que l’auteur des faits soit encore dans la nature » a déclaré le patron de la police qui a ajouté que l’homme était sûrement armé et donc très dangereux.

L’homme qui avait été arrêté nie toujours toute implication dans l’attentat. Il avait été interpellé à 2km du lieu où s’est produit l’attentat. C’est un demandeur d’asile. L’enquête est en cours pour voir s’il y a une correspondance entre son ADN et les « traces » trouvées dans le camion.

Le bilan s’est alourdi depuis les premières estimations données hier. L’attaque a fait 12 morts selon les autorités allemandes et une cinquantaine de blessés, parmi lesquels 18 dans un état grave.

Le camionneur polonais retrouvé dans le camion a été tué par balle. Son corps présente des marques de coups. 

16h10 : toujours pas de revendication officielle

Les autorités allemandes parlent bien d'un "attentat". Cependant, aucune revendication n'a encore officiellement été faite. Le Washington Times et le New York Post affirmaient ce matin que l'attentat avait été commis par Daesh, mais l'Etat islamique n'a pour le moment pas diffusé de communiqués. 

15h25 : Angela Merkel rend hommage aux victimes de l'attentat

La chancelière est actuellement sur la Breitscheidplatz où a eu lieu le drame hier. Toute habillée de noir, elle vient de déposer une gerbe de fleurs. 

15h05 : un test ADN pour définir la culpabilité du demandeur d'asile pakistanais 

Klaus Kandt, président de la police de Berlin, a déclaré que les analyses ADN seront faits à partir des échantillons trouvés dans la cabine du camion. Ils permettront de définir définitivement la culpabilité du demandeur d'asile pakistanais. 

14h40 : La police poursuit ses investigations et sollicite l'aide des habitants

Après avoir appelé les habitants à la vigilance, la police berlinoise leur demande de rapporter tout fait suspect en appelant le numéro suivant : 030 54 024 111. "Pour votre sécurité, ne menez pas l'enquête seul en cas de suspicions. C'est notre travail", précise-t-elle sur Tweeter.  

We continue our investigation with emphasis. Please report suspicious observations in #Berlin to #Hinweistelefon under 030 54 024 111

— PolizeiBerlinEinsatz (@PolizeiBerlin_E) 20 décembre 2016

14h00: La police de Berlin "pas certaine" d'avoir arrêté l'auteur de l'attaque... 

Lors d'une conférence de presse, le chef de la police de Berlin s'est montré très prudent concernant le suspect arrêté hier soir. "Il n'est effectivement pas sûr que ce soit le chauffeur", a dit Klaus Kandt, suggérant ainsi que le véritable auteur puisse être encore en fuite. "Nous faisons tout pour confirmer les soupçons", a-t-il ajouté.

Un peu plus tôt, le journal allemand Die Welt rapportait que la police avait des doutes sur l'homme interpellé. "Nous avons le mauvais homme", a confié une source policière anonyme auprès du quotidien. Le véritable auteur de l'attaque serait donc encore dans la nature.  

13h00 : Parmi les blessés, 18 se trouvent dans un état critique

Le ministre de l'Intérieur allemand, Thomas de Maizière a déclaré que 12 personnes avaient perdu la vie lors de l'attaque et que 48 autres avaient été blessées. Parmi les victimes, 18 se trouvent dans un état critique, a-t-il précisé lors d'une conférence de presse. 

12h45 : L'auteur de l'attaque terroriste nie toute implication

Le conducteur du camion qui a foncé dans la foule lundi soir à Berlin nie toute implication, rapporte la chaîne de télévision allemande N-TV, citant l'agence de presse allemande DPA. 

12h40 : Drapeau allemand en berne à la mairie de Pau et de Nice 

Mairie de Pau, drapeau allemand en berne : pensée pour l'Allemagne frappée comme nous l'avons été. pic.twitter.com/YNSBOVmnqH

— François Bayrou (@bayrou) 20 décembre 2016

Drapeaux allemands en berne sur la façade de l'Hôtel de Ville ! #IchBinEinBerliner#ILoveNicepic.twitter.com/AlK7nTexZL

— Ville de Nice (@VilledeNice) 20 décembre 2016

11h00 : "Nous pouvons déjà dire que c'est un acte terroriste", assure Angela Merkel

Angela Merkel s'est exprimée ce matin, suite à l'attaque au camion à Berlin.  

"C'est une journée bien difficile", a déploré la chancelière allemande, vêtue de noir. "Je suis bouleversée suite aux événements d'hier soir à Berlin [...] cet acte incompréhensible et atroce a privé de leur vie des gens qui préparaient Noël." Elle a avoué penser "aux victimes, aux blessés" mais aussi "aux forces de police, aux pompiers qui ont porté assistance aux blessés". "Cet acte sera puni comme il le mérite", a-t-elle affirmé, d'un ton sec. "Nous n'en savons pas encore beaucoup sur ce qui s'est passé hier soir, mais nous pouvons déjà dire que c'est un acte terroriste.", a-t-elle confié. 

La chancelière Angela Merkel a déclaré qu'il lui avait été difficile d'apprendre que le terroriste présumé avait demandé l'asile et la protection de l'Allemagne. "C'est d'autant plus difficile à supporter que les Allemands ont accueilli de nombreux réfugiés", a-t-elle dit en substance. 

"Comment pouvons-nous continuer à vivre après cet acte ?", a-t-elle demandé, répondant à sa propre question, "je ne sais pas comment nous allons pouvoir vivre avec cela." "Tout ce que je peux dire c'est que nous ne voulons pas renoncer aux marchés de Noël. Nous ne voulons pas vivre avec la peur. Nous allons continuer à vivre ensemble, avec tous ceux qui veulent vivre avec nous en Allemagne"., a-t-elle conclu. 

Elle va maintenat réunir un conseil de sécurité. 

10h40 : "Ce sont les morts de Merkel."

Alors que chancelière allemande Angela Merkel est "en deuil", selon les propos rapportés par son porte-parole, les populistes de l'AfD n'attendent pas pour l'accuser. "Ceux qui commettent ces attaques prêchent la haine. Nous ne voulons plus d'eux. Quand l'État allemand va-t-il riposter ? Quand cessera cette hypocrisie ? Ce sont les morts de Merkel." a déclaré Marcus Pretzell, l'un des leaders du parti populiste AfD. Le parti de droite radicale mène campagne depuis des mois contre la politique migratoire de la chancelière, accusée de mettre en danger l'Allemagne. Après ce terrible drame, l'Alternative für Deutschland semble décidée à redoubler de violence. "Merkel et Cie plaident pour une liberté sans frontière. Celle-ci est apparemment aussi utilisée par les criminels et les terroristes", a commenté la chef de file de l'AfD Frauke Petry en accusant la chancelière d'être "co-responsable" du drame. "Les autorités parlent toujours de cas isolés sans prendre les mesures nécessaires", ajoute-t-elle. Son message est signé de deux mots : "tristesse et colère".

10h30 : Attentat

La police allemande a confirmé que le camion a foncé "intentionnellement" sur la foule. L'enquête a été confiée au parquet fédéral compétent en Allemagne pour les affaires de terrorisme. Le ministère allemand a confirmé dans la mâtinée qu'il s'agit d'un "attentat".

10h00 : chauffeur, originaire du Pakistan 

La police a interpellé le conducteur du véhicule qui voulait s'enfuir. Un autre homme qui se trouvait avec lui dans la cabine du poids lourd est mort. Le véhicule est immatriculé en Pologne. Le gérant de l'entreprise à laquelle il appartient aurait reconnu son camion mais pas l'homme qui a été arrêté. Il assure qu'il ne s'agit pas de son employé, qui a disparu. "On n'a pas de contact avec lui depuis cet après-midi. Je ne sais pas ce qui lui arrive. C'est mon cousin, je le connais depuis l'enfance. Je me porte garant de lui", a déclaré à l'AFP Ariel Zurawski. A la télévision polonaise, la femme du chauffeur officiel a déclaré qu'elle n'a plus de nouvelles de son mari depuis lundi après-midi. Le camion devait effectuer une livraison en milieu de journée à Berlin, livraison qui n'a jamais eu lieu. Dans la mâtinée, le ministre de l’Intérieur du Brandebourg, Karl-Heinz Schroeter, a affirmé au magazine Focus, que le polonais retrouvé mort dans le camion a été tué par balle. 

Selon le quotidien allemand Bild, le chauffeur serait un homme de 23 ans, Naved B., originaire du Pakistan. Le groupe de radio-télévision Rundfunk Berlin-Brandenburg (RBB) rapporte également qu'il était entré en Allemagne le 31 décembre 2015 via Passau, une ville frontalière avec l’Autriche. Le magazine allemand Focus explique que des forces spéciales ont donné l’assaut ce mardi matin dans un centre d’accueil de réfugiés établi dans un hangar de l’ancien aéroport de Tempelhof, à Berlin. Cependant, cette opération n'a rien donné, rapporte Die Welt. Commencée vers trois heures avec 250 hommes, elle s'est terminée à 8 heures du matin. Aucune arrestation n'a eu lieu, mais quatre hommes, âgés d'une vingtaine d'années, ont été interrogés.

>>>> À lire aussi : Terrorisme : 71% des Français redoutent un attentat pendant les fêtes de fin d'année

9h00 : réactions politiques 

Dès lundi soir, François Hollande a exprimé à Angela Merkel, sa "compassion" et sa solidarité". Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a également assuré de sa "solidarité" et de sa "fraternité" avec le peuple allemand dans un tweet rédigé dans les deux langues, tout comme Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l'Education nationale.  

J'exprime ma solidarité et ma compassion à la Chancelière Merkel, au peuple allemand et aux familles des victimes de Berlin.

— François Hollande (@fhollande) 19 décembre 2016

Les candidats à l'eléction présidentielle de 2017 ont également réagi à ce drame. 

Solidarité avec nos amis allemands frappés ce soir au cœur de #Berlin. Mes pensées vont vers les victimes #IchBinEinBerliner

— François Fillon (@FrancoisFillon) 19 décembre 2016

L'attaque contre le marché de Noël à Berlin est un acte ignoble. Solidarité avec le peuple allemand.

— Manuel Valls (@manuelvalls) 19 décembre 2016

L'effroi, une nouvelle fois, devant la terreur insoutenable qui a frappé Berlin. J'adresse mes condoléances au peuple allemand.

— Benoît Hamon (@benoithamon) 19 décembre 2016

J'exprime ma compassion au peuple allemand après cette terrible attaque survenue au marché de Noël de Berlin. MLP

— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 19 décembre 2016