©
Plat pays
La Belgique dans l'impasse
Les indépendantistes flamands rejettent une ultime proposition de compromis. De nouvelles élections semblent inéluctables.
390 jours après les dernières élection législatives, la Belgique pourrait se diriger vers... de nouvelles élections.
Le chef du Parti socialiste francophone Elio Di Rupo avait pourtant été chargé de rédiger un projet de compromis, rejeté ce jeudi par les nationalistes flamands de la N-VA que devrait suivre le CD&V. Le texte, très centriste, allait pourtant dans le sens des revendications du parti de Bart de Wever (27 sièges au Parlement).
Pour La Libre Belgique, "Plus la peine de tourner autour du pot, le stock des pistes et solutions pour sortir du bourbier a été épuisé". Deux alternatives se dessinent, selon le quotidien, qui mènent inéluctablement aux urnes. Le gouvernement temporaire pourrait alors être renforcé en attendant la dissolution du Parlement en août ou en octobre.
Reste que le fossé qui sépare le PS francophone et la N-VA semble impossible à combler. Pire, se diriger vers des élections sans réel gouvernement serait un très mauvais signal envoyé aux marchés et aux agences de notation.
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !