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Au meeting parisien de François Fillon, un feu nourri de critiques contre Emmanuel Macron
©ERIC FEFERBERG / AFP

Tacle

François Fillon a réuni 20.000 militants ce dimanche pour un grand meeting à Paris.

Pari réussi pour le candidat de la droite, qui souhaitait réunir 20.000 militants ce dimanche à Paris : les militants ont répondu présent dès le début de l'après-midi à la Porte de Versailles. Avant le discours de François Fillon, plusieurs ténors des Républicains se sont relayé à la tribune, avec une cible de choix : Emmanuel Macron. Pour François Baroin, président de l'Association des maires de France, le candidat d'En marche! est "l'héritier" de François Hollande : ""il lui doit sa carrière, il lui doit ses nominations, il lui doit ses postes, il lui doit ses idées, il lui doit ses projets, il lui doit aussi ses soutiens, il lui doit ses amis, ses fidèles, il lui doit son gouvernement, il lui doit son avocat", a-t-il énuméré. "Le candidat de l'extrême flou, a montré son vrai visage: Emmanuel Macron, c'est Hollande saison 2", a abondé Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France. "Vous avez aimé la synthèse molle de Hollande, vous adorerez l'eau tiède de Macron", a aussi lancé Luc Chatel, porte-parole de M. Fillon.

Le candidat Fillon a aussi porté des coups envers le favori des sondages : Macron, ça serait "cinq ans de marche arrière, la France de Macron, c’est la France de maintenant (…) Je ne ferai pas comme Emmanuel Macron, je ne porterai pas en terre le cercueil de la culture française", a-t-il lancé. "En marche!, c'est l'idéologie du bougisme", a-t-il taclé. Il a aussi ciblé Jean-luc Mélenchon, avec qui il est au coude à coude dans les sondages: "Il y a dix ans, je parlais de l’Etat en faillite. Rien n’a changé. Mes adversaires font semblant de l’ignorer ou dédaignent ce problème avec outrance, tel M. Mélenchon qui se rêve en capitaine du cuirassé Potemkine, mais négociera la ferraille du Titanic." Il a aussi critiqué Marine Le Pen, "prête à sacrifier notre pays".

Il a détaillé sa vision de la France, celle d'un "pays attaché à la liberté, à la dignité de chaque être humain sur la terre, mais qui ne pense pas qu’il soit possible de se transformer en agence internationale des droits de l’Homme". "Mon objectif c’est de faire de la France la première puissance européenne en dix ans", a-t-il dit.

"Je ne vous demande pas de m'aimer. Je vous demande de me soutenir", a lancé le candidat. Auparavant, il avait salué la foule en expliquant : "Il y a un mois, on vous croyait à genoux, mais une foule immense se tenait debout au Trocadéro."

Lu dans Le Monde

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