Attentats du 13 novembre 2015 : les tombes de trois terroristes ont pu être brièvement identifiables à Bruxelles<!-- --> | Atlantico.fr
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Terrorisme
Des parents et des proches assistent à la cérémonie d'enterrement de Brahim Abdeslam, l'un des assaillants des attentats de Paris du 13 novembre, à Bruxelles, le 17 mars 2016.
Des parents et des proches assistent à la cérémonie d'enterrement de Brahim Abdeslam, l'un des assaillants des attentats de Paris du 13 novembre, à Bruxelles, le 17 mars 2016.
©STRINGER / BELGA / AFP

Terrorisme

Les tombes de trois terroristes, qui avaient été rendues anonymes, ont pu être localisées pendant quelques jours sur une base de données. Cette erreur a été corrigée depuis, selon le gardien du cimetière et d’après des informations de l’AFP.

L'emplacement des tombes de trois membres des commandos des attentats perpétrés le 13 novembre 2015 à Paris, enterrés à Bruxelles, a pu être localisé pendant quelques jours sur une base de données, avant que cette « erreur » ne soit rectifiée, selon des informations de l'AFP, ce lundi 13 septembre, auprès du cimetière en Belgique.

Les tombes de deux terroristes - Brahim Abdeslam (le frère de Salah Abdelslma) et Bilal Hadfi - ainsi que celle de Chakib Akrouh, qui s'est fait exploser le 18 novembre lors de l'assaut policier à Saint-Denis en banlieue parisienne, ont été anonymisées pour éviter d'éventuels incidents ou qu'elles ne deviennent des lieux de recueillement, au cimetière multiconfessionnel de Bruxelles.

Afin d’éviter les files d'attente des visiteurs à la recherche de la sépulture d'un proche, le gardien du cimetière a récemment mis en ligne une base de données pour faciliter leur localisation :

« J'ai voulu rendre service à la population. Quand je me suis rendu compte que j'avais fait une erreur (en oubliant de supprimer les tombes des trois djihadistes), elle a été rectifiée dans les deux heures », a expliqué à l'AFP Ludo Beckers, interrogé sur cette information de la radio-télévision publique francophone RTBF.

Selon ses précisions, la base de données contenant l'erreur a été mise en ligne « deux/trois jours maximum » avant la rectification intervenue à la fin de la semaine dernière.

Le cimetière n'a été le théâtre d'aucun incident depuis que les trois hommes y ont été enterrés, et pas davantage pendant la courte période où leurs noms étaient visibles, selon les précisions de Ludo Beckers à l’AFP.

Le Figaro

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