Attentat à Arras : Gabriel Attal souhaite « sortir » les élèves radicalisés des écoles<!-- --> | Atlantico.fr
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Gabriel Attal souhaite sortir les élèves radicalisés des établissements scolaires.
Gabriel Attal souhaite sortir les élèves radicalisés des établissements scolaires.
©RICHARD BOUHET / AFP

Education nationale

Le ministre de l'Education nationale souhaite "trouver une autre solution que de scolariser" les élèves signalés pour leur radicalisation.

Gabriel Attal, le ministre de l’Education nationale, a annoncé jeudi "travailler à des mesures" qui permettent de "sortir" les élèves radicalisés des établissements scolaires, avec ses collègues de la Justice et de l'Intérieur, une semaine après l'attentat qui a coûté la vie à Dominique Bernard, un professeur à Arras.

"Je vais travailler avec mon collègue de l'Intérieur et mon collègue de la Justice à des mesures qui nous permettent de les sortir de nos établissements scolaires", a précisé Gabriel Attal sur France 2.

Quand les personnels de l'Education nationale "signalent des élèves qui constituent selon eux, potentiellement une menace (...) en raison de propos qu'ils ont tenus ou d'actes qu'ils ont commis, le principe de protection que je veux appliquer à l'ensemble de nos élèves et de nos personnels fait qu'on doit trouver une autre solution que de les scolariser", a confié le ministre de l’Education nationale.

"On doit penser à des structures spécialisées qui peuvent les accueillir" et "je prendrai toutes les mesures conservatoires d'exclusion" nécessaires, selon le ministre.

Gabriel Attal a dit "croire profondément au rôle de l'éducation pour faire reculer la radicalisation", mais "dans certaines situations, le niveau d'embrigadement dans la famille, et parfois d'associations qui gravitent autour, est tel qu'on ne se bat pas à armes égales".

"Il y a autour d'un millier de mineurs qui sont suivis" mais certains le sont car un membre de leur famille est particulièrement surveillé, a précisé Gabriel Attal. "On est en train d'évaluer" le nombre de mineurs potentiellement radicalisés, a ajouté le ministre, évaluant ce nombre à "plusieurs dizaines probablement".

BFMTV

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