Attaques de Paris : Salah Abdeslam aurait acheté des détonateurs dans le Val d'Oise<!-- --> | Atlantico.fr
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Salah Abdeslam, recherché pour son implication dans les attentats du vendredi 13 novembre, se serait procuré une dizaine de détonateurs électriques en octobre dernier.
Salah Abdeslam, recherché pour son implication dans les attentats du vendredi 13 novembre, se serait procuré une dizaine de détonateurs électriques en octobre dernier.
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Nouvelle avancée

Le témoignage d’un chef d'entreprise de pyrotechnie de la région parisienne permet de faire avancer l’enquête sur les attentats du 13 novembre.

L'enquête se poursuit. Selon les informations du Parisien, Salah Abdeslam, l'homme le plus recherché d'Europe pour son implication dans les attentats du vendredi 13 novembre ayant provoqué la mort de 130 personnes, se serait procuré une dizaine de détonateurs électriques en octobre dernier dans le Val d'Oise.

Le quotidien, qui cite des sources proches de l'enquête, indique que l'homme se serait rendu dans une société de pyrotechnique installée à Saint-Ouen l'Aumône, située dans le département du Val d'Oise. Dans le cadre de l'appel à témoins lancé pour retrouver Salah Abdeslam, le gérant de cette société a contacté le numéro de téléphone "197 alerte attentat" après avoir vu la photographie du fugitif. Il a immédiatement fait le lien avec la personne qui était venue le voir et avait longuement insisté pour connaître l’efficacité des dispositifs d’allumage qu’il voulait se procurer. Ces allumeurs, alimentés par piles, permettent de déclencher une mise à feu par une flamme instantanée. Bien renseigné sur les appareils, Salah Abdeslam aurait acheté une dizaine de ces systèmes de mise à feu, bien que l’entreprise n’ait pas voulu confirmer la conclusion de la vente. L'acheteur avait présenté son permis de conduire qui a été photocopié, ajoute le quotidien. 

"Il y a de nombreuses vérifications en cours sur l'itinéraire de Salah (Abdeslam) et aucune piste ni information ne sont négligées, dont celle-ci qui reste à vérifier", a affirmé une source policière. "C'est un élément qui est apparu, sur lequel les enquêteurs vont devoir travailler. À voir s'il sera confirmé", a abondé une source judiciaire.

Lu sur Le Parisien

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