Angela Merkel déclare que l'Allemagne est en guerre contre l'État islamique <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Angela Merkel déclare que l'Allemagne est en guerre contre l'État islamique
©Reuters

Défense

Jeudi 28 juillet, après plusieurs attaques, commises notamment par des réfugiés, la chancelière allemande a enfin affirmé que l'Allemagne est en guerre contre EI.

Après une semaine sanglante, Angela Merkel a jugé pour la première fois que l'Allemagne était en guerre contre l'Etat islamique (EI). "  Je crois que nous sommes dans une lutte ou, si vous voulez, dans une guerre contre l'EI ", a déclaré Angela Merkel, sans pour autant annoncer de nouvelles initiatives militaires après les attentats qui ont touché son pays. " C'est incontestable ", a-t-elle ajouté. Mais " nous ne nous trouvons pas dans une guerre ou une lutte contre l'islam ".

Jusqu'à présent, Angela Merkel évitait d'employer le terme de " guerre ", contrairement à François Hollande pour qui la France se trouve en " guerre " contre Daech depuis les attentats djihadistes de l'an dernier. Elle a toutefois apporté son soutien militaire à la France dans le cadre de la lutte contre l'organisation djihadiste en Syrie ou au Mali.

" Une grande insécurité "

Angela Merkel a également  jugé que les réfugiés qui commettent des attaques " se moquent du pays qui les a accueillis ". Accusée par certains opposants - voire certains de ses alliés de la CSU bavaroise  - d'être coresponsable de cette série noire après avoir laissé venir l'an dernier un million de réfugiés dans le pays, Angela Merkel a répondu qu'elle avait conscience de la difficulté et que la décision avait été collective. " Je n'ai pas dit, il y a onze mois, que ce serait une chose facile que nous réussirons comme si de rien n'était ", a-t-elle précisé, en référence à sa devise prononcée alors : " Nous y arriverons. "

Face à " une grande insécurité ", Angela Merkel a présenté un plan en neuf points pour mieux contrer le terrorisme. Priorité : l'introduction d'un système d'alerte pour prévenir la radicalisation de réfugiés. L'auteur de l'explosion qui a fait neuf blessés dimanche à Ansbach avait fait l'objet d'un rapport médical dans lequel il était présenté comme suicidaire et potentiellement dangereux. Ce rapport n'avait pas été transmis à la police. Parmi les autres points figurent également une révision du budget pour intégrer le besoin de forces de l'ordre supplémentaire ou un renforcement des efforts de rapatriement des demandeurs d'asile refoulés. 

Lu sur Les Echos

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !