Amendes forfaitaires, effectifs policiers : Emmanuel Macron présente de nouvelles mesures sur la sécurité lors d’un déplacement à Nice<!-- --> | Atlantico.fr
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Lors d'un déplacement à Nice ce lundi 10 janvier, Emmanuel Macron a présenté de nouvelles mesures sur la sécurité et notamment une nouvelle enveloppe budgétaire.
Lors d'un déplacement à Nice ce lundi 10 janvier, Emmanuel Macron a présenté de nouvelles mesures sur la sécurité et notamment une nouvelle enveloppe budgétaire.
©Daniel Cole / POOL / AFP

Moyens renforcés

Lors d’une visite à Nice ce lundi, Emmanuel Macron a défendu son bilan sur la sécurité. Le chef de l'Etat a annoncé un projet de loi portant sur 15 milliards d’euros sur cinq ans, qui sera présenté en mars prochain aux députés.

Emmanuel Macron a défendu son bilan sur la sécurité en ce lundi 10 janvier lors d’une visite dans les locaux de  l’ex-hôpital Saint Roch de Nice, le site d’un futur « hôtel des polices ». Le chef de l’Etat a annoncé un projet de loi portant sur 15 milliards d’euros sur cinq ans. Il sera présenté en mars prochain aux députés.

Emmanuel Macron a confirmé sa volonté de vouloir « doubler les policiers sur le terrain d’ici 2030 », en complément de la création de 10.000 postes de forces de l’ordre depuis le début du quinquennat.

La loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi) doit mettre « un terme aux tâches indues », comme la garde des bâtiments publics, le transfert des détenus ou bien encore la police des audiences. Ce dispositif devrait permettre de dégager « 3500 policiers et gendarmes » pour les mettre sur la voie publique.

Emmanuel Macron a confirmé l’accélération du dégagement des policiers et gendarmes des tâches administratives :

« Il n’y aura plus à compter de 2023 un seul de ces personnels actifs dans les fonctions de contrôle administratif à nos frontières ou de gestion des centres de rétention administrative (CRA). Cela nous permettra de remettre pas moins de 3000 agents sur la voie publique ».

Emmanuel Macron a dévoilé la création de 200 brigades de gendarmerie en milieu rural et d’une « force d’action républicaine pour les quartiers » afin de « sécuriser » ces quartiers et d’« aider à démanteler » les points de deal.

Selon des sources concordantes et d’après des informations du Parisien, cette « force interministérielle », composée de policiers, d’officiers de police judiciaire (OPJ), de fonctionnaires des finances, mais aussi de personnels éducatifs, de travailleurs sociaux, accompagnera « les préfets, dans des territoires exposés à une flambée de violence ou à un trafic de drogue important ».

Le président de la République a annoncé une généralisation des amendes forfaitaires délictuelles (AFD) pour les délits sanctionnés par des peines inférieures à un an de prison. La généralisation de l’AFD, notamment dans la lutte contre la consommation de stupéfiants, est « un élément de simplification » qui permettra aux « magistrats de se concentrer sur les affaires plus importantes ».

Face au fléau des féminicides, Emmanuel Macron a annoncé le doublement en cinq ans des enquêteurs dédiés aux violences intrafamiliales, pour un effectif global de 4.000 enquêteurs.

Dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes, Emmanuel Macron a indiqué qu’il souhaitait tripler à 300 euros l’amende pour harcèlement de rue. Cet acte sera qualifié de « délit ». Le chef de l’Etat veut « doubler la présence policière dédiée dans les transports en commun aux horaires où les agressions sont le plus constatées ».

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre d’une future loi sur la sécurité (Lopmi). Cette nouvelle loi ne pourrait être votée qu’après 2022.

Le Parisien

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