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Affaire McKinsey : « Je ne sais pas ce que c'est qu'une dérive ou un abus », déclare Olivier Véran
©BERTRAND GUAY / AFP

Affaire McKinsey

Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, a pris le contrepied de Bruno Le Maire qui avait reconnu dimanche des « abus » et une « dérive » dans le recours des ministères aux cabinets de conseil.

Dimanche, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, avait évoqué des « abus » et une « dérive » dans le recours important des ministères aux cabinets de conseil pour mener des politiques publiques. Deux informations judiciaires ont été ouvertes par la justice sur l'intervention des cabinets de conseil dans les campagnes électorales d'Emmanuel Macron en 2017 et 2022, pour tenter de savoir si ceux-ci n'auraient pas été indûment favorisés dans l'attribution de contrats publics.

« Je ne sais pas ce que c'est qu'une dérive ou un abus, je sais que quand j'ai eu besoin de rattraper l'Allemagne dans la campagne vaccinale (contre le Covid-19), j'ai fait appel à une entreprise qui venait de conseiller l'Allemagne dans l'élaboration des centres de vaccination », a déclaré Olivier Véran, qui a été ministre de la Santé entre février 2020 et mai 2022. Il a évoqué des procédés « qui sont super clairs et transparents » dans les attributions. « Ce n'est pas que je dis que je ne suis pas d'accord ou non » avec Bruno Le Maire, c'est que dans la crise Covid, « on n'avait vraiment vraiment pas le choix », a-t-il poursuivi.

Tout en précisant le mot d’ordre d’Emmanuel Macron, qui souhaite « réduire la voilure sur les contrats passés avec les cabinets privés », il a regretté que l'État n'ait « plus les compétences suffisantes pour tout seul arriver à tout gérer ». À l’époque, « l'État a considéré que ce n'était plus à lui de garder des fonctionnaires (...) et qu'il passerait par du privé quand il en aurait besoin », a-t-il déploré.

Le Figaro

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