Affaire des paris suspects de handball : Jeny Priez mise en examen, les Karabatic entendus<!-- --> | Atlantico.fr
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Jeny Priez, compagne de Luka Karabatic
Jeny Priez, compagne de Luka Karabatic
©D.R.

Suite du feuilleton

La jeune animatrice de NRJ 12 a été mise en examen mardi 2 octobre à Montpellier pour "escroquerie" et remise en liberté sous astreinte d'une caution de 13.000 euros.

L'affaire des paris suspects sur le match de handball Cesson-Montpellier se poursuit. Ce mardi, Jeny Priez, la  compagne de Luka Karabatic, a été mise en examen pour "escroquerie". L'animatrice a été remise en liberté sous astreinte d'une caution de 13.000 euros. Les deux compagnes de Luka et Nikola Karabatic, arrivées vers 11 heures au palais de justice avaient été présentées en début d'après midi aux magistrats instructeurs.

Les deux frères arrivés, plus tard vers 12 heures chacun dans une voiture, l'un le visage caché (Nikola) et l'autre à visage découvert (Luka) devaient être présentés ensuite. Deux autres joueurs du club héraultais, le Serbe Mladen Bojinovic et le Français Samuel Honrubia sont également arrivés au palais de justice. Lundi, le procureur de la République de Montpellier, Brice Robin, avait précisé que dans cette affaire, 18 personnes - dont neuf joueurs évoluant tous à l'époque à Montpellier - avaient été placées en garde à vue.

Les joueurs mis en cause sont Luka et Nikola Karabatic, Mickaël Robin, Primoz Prost, Samuel Honrubia, Wissem Hmam, Dragan Gajic, Mladen Bojinovic, Vid Kavticnik. Lundi soir, trois d'entre eux - Mickaël Robin, Vid Kavticnik et Wissem Hmam - ont été remis en liberté à Nanterre, tandis qu'un autre joueur héraultais, Issam Tej, a été placé en garde à vue à Montpellier.

Selon le procureur, seule Jeny Priez, interpellée dimanche- a admis devant les enquêteurs "avoir parié" pour son compagnon, à sa demande et "avec l'argent de celui-ci". Les autres suspects ont gardé le silence, réservant leurs déclarations pour les juges. Selon des avocats de joueurs, ceux-ci ont parié, bien qu'ils en aient l'interdiction, mais n'ont pas truqué le match.

Selon une source proche du dossier, des écoutes téléphoniques auraient permis aux enquêteurs d'entendre les joueurs suspectés expliquer qu'ils avaient décidé de gagner de l'argent le 12 mai car ils étaient certains que leur équipe perdrait la rencontre, sans conséquence pour leur club déjà assuré d'être champion. Selon "RTL", d'autres écoutes ont révélé la panique qui s'est emparée des joueurs et de leurs proches une fois que le pot-aux-roses a éclaté au grand jour.

Les paris incriminés se sont élevés à 87.880 euros et ont rapporté 252.880 euros. Des montants 40 fois supérieurs à l'ordinaire et portant "à 99,94%" sur un score défavorable à Montpellier à la pause, selon le procureur, ce qui avait alerté la Française des Jeux.

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