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50 milliards d'économies : les socialistes demandent des gages au gouvernement
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La confiance règne...

Les socialistes devraient approuver mardi 29 avril le plan d'économies présenté ce mercredi en conseil des ministres. Toutefois, Manuel Valls peine à réunir sa majorité sur ce dossier.

Les socialistes devraient approuver mardi 29 avril le plan de 50 milliards d'euros d'économies présenté ce mercredi en conseil des ministres. Toutefois, Manuel Valls a grand-peine à réunir sa majorité sur ce dossier. En effet, selon Bruno Le Roux, chef de file des députés socialistes, ces derniers auraient demandé des inflexions au gouvernement sur quatre point principaux : les petites retraites, les petits salaires dans la fonction publique, les contribuables les plus modestes - afin qu'ils ne se retrouvent pas imposables - ainsi qu'une remise en cause du gel annoncé des prestations liées au plan pauvreté. Désormais, le gouvernement doit donc proposer des amendements à son plan d’économies.

Après avoir reçu une dizaine de députés PS ce mardi, Manuel Valls s'est entretenu ce mercredi avec des élus radicaux de gauche et écologistes. Les Verts, qui hésitent entre s'abstenir ou voter contre, lui ont déclaré qu'ils prendraient une décision en réunion de groupe mardi prochain. Par ailleurs, une grande confusion régnait ce mercredi au PS, alors que des élus UMP et UDI ont au contraire sous-entendu qu'ils pourraient soutenir le plan gouvernemental. Le centriste Philippe Vigier a annoncé que le groupe UDI se prononcerait en fonction de la capacité du gouvernement à "prendre dès maintenant des engagements clairs accompagnés d'un calendrier précis quant aux réformes structurelles à engager (réformes des retraites, territoriale, de l'Etat, de l'assurance maladie et du système de soins)". Bruno Le Roux a dit, quant à lui, "rechercher d'abord le soutien de la totalité des députés socialistes". "L'adoption par une majorité cohérente et absolue à l'Assemblée nationale donnera à la France une voix plus forte pour discuter demain au niveau européen", a-t-il expliqué. 

Si le vote de mardi 29 avril n'est que consultatif, la fronde annonce des complications pour adopter des textes comme le projet de loi de finances rectificative, dont le vote est prévu en juin. "La difficulté, ce serait l'absence de dialogue et le fait qu'aujourd'hui il y ait un gouvernement arc-bouté, qui dirait à sa majorité, 'vous n'avez pas d'autre choix que de faire ce que nous disons'", a tenu à nuancer Bruno Le Roux. "C'est cette discussion qui évite, demain, les difficultés". La députée Annick Lepetit a, pour sa part, fait valoir la "liberté de vote" de chaque élu.

Lu sur Yahoo!

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