42% des Français les plus précaires ont supprimé un repas, selon une étude

Cette étude, basée sur les réponses d'un échantillon de 1007 Français gagnant le Smic ou moins, met en lumière les conséquences de la hausse significative des prix sur l’alimentation des Français (+5,6% en mars sur un an, selon l’Insee).

Il en ressort que plus d'un Français modeste sur deux (53%) dit avoir réduit les portions consommées lors des repas. Un comportement qui concerne toutes les catégories de ménages les plus précaires, rapporte Le Parisien : étudiants, retraités, familles, célibataires…

Mais les habitudes de consommation ont, sans surprise, également évoluées : 52% des sondés confient qu'ils s'offrent moins de fruits et légumes qu'avant la période d’inflationniste. En outre, deux personnes interrogées sur trois ont peur que ces changements d'habitudes alimentaires aient un impact négatif sur leur santé à long terme.

Un autre sondage, réalisé par Harris Interactive pour le Réseau action climat et publié la semaine dernière, montre que 57% des Français disent consommer moins de viande qu'il y a trois ans. En mars 2023, 58% des sondés affirment avoir diminué leur consommation « pour faire des économies, parce qu'il s'agit d'un aliment coûteux », soit une hausse de 25 points en deux ans.