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Voilà pourquoi je ne suis pas candidat à la mairie de Paris !
©ludovic MARIN / AFP / POOL

Trop plein

Je n'aime pas la foule. Et il y a des promiscuités qui me dérangent.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Mounir Mahjoubi, secrétaire d'Etat au numérique, vient de faire savoir qu'il n'excluait pas de se lancer dans la bataille pour la conquête de l'Hôtel de Ville. Comme il est membre du gouvernement, on peut légitimement supposer qu'il a la bénédiction d'Emmanuel Macron.

Il a été précédé de quelques semaines par Gaspard Gantzer, ancien communiquant de l'Elysée. On ne se trompera pas en imaginant qu'il a lui aussi l'aval du président de la République.

Auparavant, Marcel Campion, roi des Forains et grande gueule, a fait également acte de candidature. À la mairie de Paris, on estime qu'il l'a fait avec l'assentiment de l'Elysée. La mairie de Paris n'a certainement pas tort.

Pourquoi irai-je me commettre avec ces gens qui ne me sont rien ? Pourquoi me mélanger à une multitude quelconque ? D'autant plus qu'ils vont être rapidement rejoints par des candidats de droite, d'extrême droite et du centre.

La foule m'insupporte. Si la chasse à l'Hidalgo attire tant de monde, c'est que la bête paraît blessée et à portée de l'estocade finale. La gestion calamiteuse d'Anne Hidalgo, y est, bien sûr, pour quelque chose. La curée et l'hallali ne font pas partis de mes loisirs préférés. A la limite, ça me rendrait presque sympathique la bête blessée, c’est-à-dire Anne Hidalgo. Car une meute ce n'est jamais très beau…

Je ne serai donc pas candidat. Je me contenterai de voter. Je n'ai pas de voiture, mais j'apporterai mon suffrage à celui, ou à celle, qui s'engagera à rouvrir aux automobiles les voies sur berges.

J'aime bien le vélo, mais celui, ou celle, qui dans son programme prévoira la fermeture des couloirs pour vélo aura ma préférence. Pourquoi ? Parce que je déteste par-dessus tout la dictature envahissante et hystérique des écolos…

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