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Voici la vérité sur le coronavirus : il est provoqué par la déforestation et les énergies fossiles !
©ROMAIN LAFABREGUE / AFP

On nous mentait

Un monstrueux complot planétaire était à l’œuvre pour nous le cacher. Mais la vérité finit toujours par sortir.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Et elle est sortie de la bouche de Yannick Jadot. Après avoir réuni le conseil scientifique de EELV, il a fait part de sa découverte aux populations jusqu’à  maintenant odieusement manipulées. « Les mêmes causes, déforestations et énergies fossiles, qui ont provoqué le Covid-19 sont celles qui ont abîmé la planète ». En conséquence de quoi il a proposé qu’on s’attaque à la racine du mal.

Comment ne pas être convaincus et séduits par les lumineux arguments de Jadot. Les immenses forêts de la taïga sibérienne formaient auparavant un barrage infranchissable au virus. Mais le monstrueux Poutine y a pratiqué des coupes sauvages. Et le virus a pu galoper, sans qu’aucune résistance ne lui soit opposée, à travers les bouleaux espacés.

Le Covid-19 a attaqué simultanément plus au Sud. Au Brésil, le peu recommandable Bolsonaro a fait brûler la forêt amazonienne. Ainsi a péri ce poumon vert qui permettait à Jadot et aux siens de respirer.

De là le virus a gagné sans encombre les Etats-Unis ou le non mois affreux Trump lui a  accordé un visa pour lui permettre de traverser l’Atlantique alors que notre survie était déjà en péril en raison de l’effondrement de la ligne de défense sibérienne.

Et chez nous ? Chez nous, c’est open bar pour le virus. Les forêts gauloises où s’ébattaient nos ancêtres et les sangliers ont été assassinées par l’homme. D’horribles et polluantes verrues appelées « villes » ont pris leur place. Croit-on que les pommiers de Normandie et les oliviers de Provence seraient de taille à livrer bataille ? Ces arbres méritants mais fragiles se battront certes courageusement mais leur défaite est programmée.

Concernant les énergies fossiles, la tragédie qui est en cours est encore plus dévastatrice. Comme chacun sait le Covid -19 adore le diesel. Il y est bien. C’est douillet, c’est chaud. Et il s’échappe avec la force d’un cyclone des pots d’échappement.

Nous voilà bien mal. La fin du monde est proche. Les collapsologues affiliés au parti de Jadot nous l’ont d’ailleurs annoncé. Et même si nous parvenons à terrasser le Covid-19, restera un autre virus autrement plus pugnace : celui de la connerie.

Pour retrouver l'analyse de Marcel Kuntz, publiée sur Atlantico, sur la recherche scientifique, la biodiversité et l'environnement, cliquez ICI

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