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Dans une France en quête désespérée d'argent, la manne de l'assurance-vie suscite bien des convoitises.
Dans une France en quête désespérée d'argent, la manne de l'assurance-vie suscite bien des convoitises.
©DR

Faire des envieux !

Pour un gouvernement désespérément "à sec", l'épargne individuelle suscite bien des convoitises...

Simone Wapler

Simone Wapler

Simone Wapler est rédactrice en Chef des Publications Agora (analyses et conseils financiers).

Elle est l'auteur de "Comment l'Etat va faire main basse sur votre argent: ... et ce que vous devez faire pour vous en sortir !", paru chez Ixelles Editions en mars 2013.

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Dans notre douce France en quête désespérée d'argent, la manne de l'assurance-vie suscite bien des convoitises. Le gouvernement tente d'orienter votre épargne là où le gouvernement estime que c'est bon, en alternant carotte et bâton. Des fonctionnaires savent mieux que vous là où il est utile d'investir : le rapport Berger-Lefebvre est arrivé ! Il a fallu cinq mois et deux députés (et probablement une équipe de gratte-papiers en soutien financée par les contribuables) pour découvrir que ce serait bien que vous investissiez votre épargne financière dans des PME créatrices d'emplois.

Tiens, tiens, mais nos grosses méga-banques ne clament-elles pas qu'elles "financent l'économie" et que c'est précisément pour cela qu'elles doivent être grosses, qu'on ne peut les démanteler ou les laisser faire faillite et que vous avez mis la main à la poche pour les sauver ? Laissons de côté ce doute de mauvais aloi...

Telles des colombes sorties de mouchoirs en soie voici donc :

  • un PEA/PME en direct ou via des FIP, FCPI ;

  • un contrat d'assurance-vie euro-croissance.


N'oublions pas quelques coups de bâtons sur les rachats anticipés, les gros contrats, etc.


Source : Les Echos du mercredi 3 avril

Le but du jeu consiste à rebattre les cartes dans la partie rouge du camembert des 3 580 milliards d'euros... dont vous possédez une partie en tant qu'épargnant individuel. Visiblement, le gouvernement pense savoir mieux que vous où vous devez placer votre argent et ce qui est bon pour la FranceInvestir dans les PME, les petites valeurs et même les entreprises non cotées c'est très bien... si ce sont de bons investissements et que vous restez maître du choix et du moment.

Les signes d'incertitude se multiplient

L'Agefi indiquait hier que les dirigeants des grandes entreprises cotées vendent leurs actions. Ils ne pensent donc pas que les bénéfices des sociétés qu'ils dirigent vont progresser. Vous devriez aussi être attentif aux sentiments des Allemands (si, si, ils en ont : le romantisme, la Lorelei, tout ça, c'est eux, quand même). La crise de l'euro n'est pas finie. Les Allemands en ont assez de voir Merkel caricaturée et les clichés nazis remonter.

Le parti anti-euro, Alternative für Deutschland, rencontre un intérêt croissant et les élections de septembre seront déterminantes. Les Allemands ne veulent plus être réduits au rôle de tiroir-caisse de l'EuropeAujourd'hui, les investissements dangereux sont ceux qui sont considérés comme les plus sûrs - notamment la dette d'Etats incapables de maîtriser leurs finances publiques.

Mais les investissements plus risqués sont toujours aussi risqués... Y mettre son argent via des produits d'assurance-vie ne fait que rajouter un risque de contrepartie (l'assureur) et de l'opacité (les fonds ou fonds de fonds créés à cet effet).


Comment vous protéger contre ces risques et mettre votre épargne à l'abri ? Tout est là...

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