Pourquoi refuse-t-on l’asile à un couple de chrétiens iraniens ?<!-- --> | Atlantico.fr
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La devise liberté, égalité, fraternité reproduite sur un bâtiment officiel.
La devise liberté, égalité, fraternité reproduite sur un bâtiment officiel.
©JACQUES DEMARTHON / AFP

Scandaleux

On s’honorerait à les accueillir.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Ils résident avec leurs deux enfants dans un petit logement attribué à ceux qui attendent qu’on leur accorde le droit d’asile. Ils sont chrétiens et ont abjuré l’Islam. 

Or, l’apostasie est punie de mort par les mollahs. Mais la commission chargée de statuer sur leur sort met en doute de leur sincérité. Car elle n’est pas certaine de leur conversion. 

Comment pourraient-ils le prouver ? C’est difficile voire impossible. Mais une chose est certaine : quand on est originaire d’Iran - chrétien ou pas - un pays ou l’on torture et assassine, le droit d’asile devrait aller de soi. 

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