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Nicolas Sarkozy, Justice, droite, condamnation, Opposition, Emmanuel Macron, primaire UMP à Paris, affaire des écoutes, Valérie Pécresse
L’ancien président de la République s’est pourvu en cassation suite à sa condamnation dans l'affaire des écoutes.
©JOEL SAGET / AFP
Le vrai procès
Oui, Nicolas Sarkozy est coupable…
… d’avoir fracassé la droite.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Les juges ont été extraordinairement sévères avec lui. Le procureur réclamait 3 ans avec sursis. Les magistrats sont allés au-delà : 3 ans, dont un de prison ferme !
L’ancien président de la République s’est pourvu en cassation. Et dans l’attente de la décision de la Cour de Cassation, nous ne commenterons pas ce verdict. Même si nous le jugeons excessivement sévère.
Mais Sarkozy, à nos yeux, est nul et coupable. Coupable d’avoir abandonné les siens. Coupable d’avoir trahi les Républicains. Coupable d’avoir frénétiquement piétiné Valérie Pécresse, qu’il a traité de « pimbêche ».
Il n’est pas pour rien dans le score calamiteux de la présidente de la région Île-de-France à la dernière élection présidentielle.
Coupable de s’être jeté sans vergogne et sans retenue dans les bras de l’actuel président de la République. Que dire pour sa défense ? Il a trouvé tout seul, sans l’aide de Thierry Herzog : « Macron c’est moi en plus jeune ». Pas de quoi l’acquitter !
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